vendredi 27 juillet 2007 par Le Front

Depuis leur licenciement de Filtisac, en janvier 2004, les déflatés mènent des actions pour rentrer en possession de leur indemnité de licenciement. Après avoir essayé toutes les voies de recours sans succès, ces ex-travailleurs de Filtisac veulent passer la vitesse supérieure en organisant une grève de la faim. L'information a été annoncée par le porte-parole de ces déflatés, Bernard Bolou, au cours d'un point de presse qu'il a animé hier, au Plateau.


Qu'on nous aide sinon nous allons mourir au grand jour parce que nous refusons de mourir dans l'anonymat. Ainsi ceux qui sont à la base de notre malheur, pourront se réjouir , dixit Bolou. Le conférencier a rappelé que c'est pour promesse non tenue portant sur le paiement d'un bonus que l'ensemble des 1500 travailleurs a observé un arrêt de travail en fin décembre 2003. Il s'étonne du fait que sur l'ensemble de ces travailleurs seulement 86 aient été licenciés. Bien plus, soulignera le conférencier, Après saisine du ministre du travail et de la Fonction publique le 06 mai 2004, une décision demandant notre réintégration fut adressée à Filtisac qui en lieu et place d'exécution de la décision, a préféré réintégrer cinq (5) agents et indemniser les 9 délégués . Dans la même veine, le porte-parole des déflatés a déploré que les 9 délégués aient été indemnisés dans la nuit du 24 octobre 2004, à 21 heures à la direction de l'inspection à la cité administrative Tour A. ?'Nous ne comprenons pas pourquoi tous les travailleurs n'ont pas été licenciés alors que l'arrêt de travail a été observé par tous les travailleurs. Et puis, si la direction s'est empressée de payer la prime de licenciement des 9 délégués tard la nuit, c'était pour éviter notre réaction . En outre, le conférencier estime que si les délégués ont perçu leur indemnité, c'est que l'ensemble des autres déflatés devrait eux aussi percevoir leur indemnité. Puisqu'ils ont été licenciés pour le même motif. La situation actuelle de ces ex-travailleurs de Filtisac est déplorable. Selon l'animateur du point de presse, 5 d'entre eux sont décédés. Plusieurs ayant perdu enfants et épouses, des foyers se brisent, les enfants se retrouvent dans la rue par manque de soins et de moyens . Les déflatés se disent prêts à renoncer à la grève de la faim si le chef de l'Etat, le Premier ministre et les membres du gouvernement, s'impliquent pour le règlement de leur problème.



Artiste Junior

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