vendredi 27 juillet 2007 par Le Front

La confusion va grandissante au sujet des 150 commandos burkinabè réquisitionnés pour étoffer les soldats de la paix de l'Onuci. Ce, malgré la précision faite, hier, par les services de la Primature. La question, a priori, simple, est l'objet d'un décorticage bien tendancieux. De la part de ceux qui récusent même un communiqué officiel, émanant d'une institution, comme la Primature.



?'L'envoi de militaires burkinabè en Côte d'Ivoire est bel et bien prévu par l'Accord de Ouagadougou () paragraphe 8-2, qui prescrit que les parties conviennent de demander des troupes africaines supplémentaires pour participer aux opérations de maintien de la paix'', c'est la précision apportée par le porte-parole du Premier ministre concernant les 150 soldats burkinabè.
De là, à croire qu'ils viennent pour assurer la sécurité rapprochée du Premier ministre, il n'y avait qu'un pas que les partisans de l'amalgame ont vite franchi.
La confusion, délibérément entretenue, reposait sur deux événements survenus, il y a moins d'un mois seulement : l'attentat manqué contre le Premier ministre et qui a fait germer dans certains esprits obtus l'idée d'une rupture de confiance entre lui et ses hommes. Ensuite, son voyage, peu après à Ouaga, chez le facilitateur.
Deux faits qui, à l'analyse, ne suffisent pas à justifier l'envoi en renfort de sa garde rapprochée de soldats burkinabè.
Plus raisonnablement, il s'agit selon l'accord politique de Ouagadougou, que rappelle d'ailleurs le porte-parole de la Primature, de l'arrivée de militaires burkinabè pour le compte de l'Onuci. Opération à laquelle, ces soldats africains n'ont jamais pu participer pendant les moments forts de la crise.
Mais l'on comprend que l'amalgame est établi à dessein pour faire croire aux Fafn qu'ils ne parlent plus le même langage que leur leader. C'est de l'intox, tout simplement.



D. S.

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