Menés par des intellectuels de grandes notoriétés venus des quatre coins du monde, ces travaux de la table ronde du MASA portaient essentiellement sur l'Afrique à travers un thème évocateur des maux qui la rongent depuis des décennies. "Démocratie, culture démocratique : sortie de crise et paix en Afrique". Ainsi après la journée inaugurale, il eut chronoloqiquement les phases de l'identification, de l'examen et de la résolution des crises internes du continent noir. A l'analyse des thèmes, les pistes dégagées par les panélistes semblent a priori constituer les meilleurs sentiers pour atteindre les objectifs de ladite table ronde. Carlos Cardoso (Guinée Bissau) Marcel Nsizoa (Cameroun) et Jean Kitima (RDC) ont fait preuve d'un déterminisme incontesté pour sauver l'Afrique, leur patrie mère par le miracle idéologique. Après donc un diagnostic dépassionné, ils ont pour certains mis en cause les africains eux-mêmes. Pour d'autres, les malheurs de l'Afrique seraient une suite logique de l'esclavage et de la colonisation. Mais dans l'un comme dans l'autre des deux cas, l'on retiendra que les crises en Afrique sont fabriquées de toutes pièces. Comme de véritables médecins au chevet d'une mère malade, nos panélistes ont souhaité pêle-mêle qu'il y ait une promotion des valeurs de concertation, de tolérance et de dialogue. Soutenir des politiques de coopération internationales et de bons voisinages. Sensibiliser les éléments des forces de maintien de l'ordre et de la sécurité aux valeurs de la paix. Faire prendre conscience, de la paix comme un droit fondamental pour chaque individu, chaque famille, chaque communauté et l'ensemble de la nation.
Dieusmonde Tadé