L'arme retourne au râtelier. Le général de division, Zézé Barouan est décédé tôt le matin de ce mercredi 25 juillet à la Polyclinique Sainte Anne Marie (Pisam) à Abidjan.
Selon nos sources, cet ancien chef d'état-major, est apparu ces dernières années affaibli par la maladie. Sur instruction du général Philippe Mangou, actuel Cema, son ancien? a été transporté en hélicoptère souvent de son village natal de Gbétitapia, à 5 km de Daloa pour recevoir des soins à Abidjan.
Il était sous-officier, de formation fantassin. Son abnégation, disent ceux qui l'ont pratiqué, l'amène à intégrer l'Ecole de formation des officiers ressortissant des territoires d'Outre-Mer (Efor-Tom), une école logée à Fréjus (France). Revenu au pays, le fils de Gbétitapia est immédiatement affecté comme aide de camp du premier chef de l'Etat ivoirien, Félix Houphouët Boigny. L'aide de camp atterrit à Bouaké dans un établissement militaire, ensuite il commandera la région militaire de la deuxième métropole du pays.
Zézé Barouan fut le 5ème général ivoirien (de la même année que Koné Issouf et Blehoun Zohoré) après successivement Thomas d'Aquin, Ibrahima Coulibaly, Gaston Ouassenan Koné et N'dao Oumar. Chef d'état-major des armées ivoiriennes de 1979 à 1987, Zézé Barouan avait remplacé le général Ibrahima Coulibaly, puis il a passé le témoin au général Ory Félix.
Au début de la rébellion, l'officier général, a retroussé le treillis pour proposer ses services à la République.
Coulibaly Brahima