mardi 24 juillet 2007 par Le Temps

Les préparatifs pour le bûcher de la paix? à Bouaké, ou encore "flamme de la paix" vont bon train. Le Voyage du Président Laurent Gbagbo et ses pairs dans la capitale du "V" Baoulé (Centre de la Côte d'Ivoire) où, il est prévu de brûler, symboliquement, des armes, se précisent également. Seulement, cette évidence qui réjouit les Ivoiriens et dont certains s'apprêtent à applaudir des deux mains, n'est malheureusement pas partagée par certains individus, notamment ceux à qui la réussite de cette opération clouera le bec. D'où la grosse inquiétude qui s'est emparée d'eux. C'est pourquoi, il se trouve encore des intelligences pour prédire et médire sur cet important événement. Ils vont même jusqu'à égrener un chapelet de menaces qui guetteraient le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro Kigbafori. Ils jouent à se faire peur tout simplement. Car, à y voir de près, il ne s'agit que de fourberies pour atteindre au moins deux objectifs regrettables: Primo, cette orchestration alarmante dans certaines presses, vise essentiellement à inquiéter et démoraliser les principaux acteurs de l'événement du 30 juillet 2007, à Bouaké, que sont les Présidents Laurent Gbagbo de la Côte d'Ivoire, Blaise Compaoré, du Burkina Faso, par ailleurs, Facilitateur dans la crise ivoirienne et le Premier ministre ivoirien et Guillaume Soro Kigbafori. Secundo : dans leurs man?uvres, il faut arriver à décourager les amis de la Côte d'Ivoire. Lesquels se sont investis, à quelque niveau que ce soit, et continuent encore d'apporter leurs soutiens aux Ivoiriens, dans leur quête d'une sortie de crise heureuse. Au nombre de ceux-ci, figurent les Présidents Thabo Mbéki de l"'Afrique du Sud ; Edouardo Dos Santos de l'Angola et Blaise Compaoré du Burkina Faso. Ils ont réaffirmé leur amitié à l'Etat ivoirien et à leur collègue Gbagbo, en acceptant d'être de la fête de Bouaké, aux côtés des Ivoiriens. Mais, il est heureux de constater que, malgré tout, le camp présidentiel et les Forces nouvelles (FN) restent dignes dans l'attente de cette date qui restera gravée dans les mémoires. A preuve, le chef de l'Etat ivoirien et son Premier ministre sont sourds aux chants des corbeaux, prédisant des jours sombres à l'horizon du 30 juillet prochain. Or, "le 30 juillet, nous allons brûler symboliquement les armes à Bouaké", confient à l'unisson, le Président Gbagbo et le Premier ministre Soro. Quand bien même ils voient le dos des nageurs. "Je sais encore, à en croire le Premier ministre, Guillaume Soro, qu'ils préparent quelque chose. Qu'ils sachent que nous savons qu'ils préparent quelque chose. Qu'ils sachent que nous sommes informés. S'ils étaient intelligents, ils allaient renoncer". Une sorte d'avertissement aux fomenteurs de coups et aux colporteurs de fausses nouvelles. Dans tous les cas, les Ivoiriens dans leur ensemble sont mobilisés et déterminés à traduire dans les actes, cet engagement consigné dans le document de paix signé à Ouagadougou. Le réussir est à n'en point douter, la preuve tangible que la réunification du pays est une réalité. Parce que dénotant d'une part, de la volonté des Ivoiriens de mettre en commun, leurs efforts et leurs énergies, en vue d'un fonctionnement normal des Institutions de la Côte d'Ivoire. D'autre part, cet événement achèvera le retour à la normalité de la vie politique, administrative et militaire dans le pays.

Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr

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