mardi 24 juillet 2007 par Le Patriote

Quelle stratégie de communication commune pour freiner la mortalité infantile ? C'est à cette question que devront répondre les experts en communication issus des institutions gouvernementales, des agences du système des nations unies, des partenaires au développement, des ONG nationales et internationales réunis en atelier depuis hier au Plateau. Ces experts, tous impliqués dans la planification des activités de communication en appui au programme élargie de vaccination (PEV)/ polio, vont, à l'initiative du Fonds des Nations Unies pour l'Enfants (UNICEF), adopter une stratégie de communication commune en appui à la mise en ?uvre des pratiques familiales et communautaires. Ce, dans le cadre de la Stratégie Accélérée pour la Survie et le Développement de l'Enfant (SASDE) recommandée par l'Organisation Mondiale de Santé (OMS). Chargé d'exécuter ce programme en Côte d'Ivoire l'UNICEF a indiqué M. Steven Lawerie, au nom du représentant résident Youssouf Oomar, a décidé d'organiser ce atelier de renforcement des capacités de ces experts, afin de promouvoir une collaboration plus étroite entre le personnel de la santé au niveau local et les communautés. En Côte d'Ivoire le taux de mortalité infantile de 118 sur 1000 naissances et le taux de décès avant 5 ans de 194 pour 1000 naissances. Ces taux sont très élevés et il est plus qu'urgent de faire quelque chose , a-t-il averti. Ces décès, a déploré M. Lawerie, sont dus à des causes que l'on peut éviter. On peut sauver des enfants du paludisme un utilisant la moustiquaire imprégnée qui coûte entre 1500 et 3000Fcfa. () Au niveau de l'UNICEF, nous disons que la communication pour la survie et le développement de l'enfant au sens large, devra viser à influencer positivement les pratiques familiales essentielles au sein de larges groupes grâce aux principes et méthode de communication de masse, de la communication interpersonnelle de la mobilisation communautaire et sociale , a relevé M. Lawerie. Des propositions accueillies favorablement par le directeur général de la santé le professeur N'dri Yoman. Cet atelier prend fin le 27 juillet prochain.
D. Maimouna

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