mardi 24 juillet 2007 par Fraternité Matin

La diplomatie comme catalyseur dans la mobilisation des appuis extérieurs en vue du financement de la sortie de crise et de la reconstruction post-crise. Quinze Ambassadeurs ivoiriens accrédités dans la zone Afrique réfléchissent, depuis hier, à l'Institut industriel d'Afrique de l'Ouest, à cette donne. Pendant deux jours, ils vont échanger sur les voies et moyens de mieux assumer leur mission. A travers l'éco-diplomatie.
Pour ce faire, le ministre des Affaires étrangères, SEM Youssouf Bakayoko, leur a dégagé des pistes. Aux Ambassadeurs, le chef de la diplomatie ivoirienne a demandé, entre autres, d'apporter leur contribution à la bonne image de la Côte d'Ivoire à l'extérieur.
La reconstruction post-crise, pour le ministre Youssouf Bakayoko, est un volet important de la mission diplomatique. Aussi a-t-il appelé les Ambassadeurs de la zone Afrique à convaincre les partenaires traditionnels au développement de la nécessité de maintenir leur soutien à la Côte d'Ivoire, par des appuis multiformes. Toutes ces démarches visent à créer une synergie dynamique entre le département central et les missions à l'extérieur. Mais elles ne sauraient aboutir sans un esprit de sérénité et de courtoisie inhérent au métier de diplomate. Afin que les obstacles à une fluidité accrue soient identifiés.
A cela, il faut ajouter l'observance scrupuleuse de la déontologie et l'instauration, dans les ambassades, d'une atmosphère empreinte du respect de la hiérarchie et d'un esprit d'humanité.
Ainsi, la diplomatie deviendra la vitrine d'une Côte d'Ivoire plus généreuse, ouverte à la coopération internationale.
Ni xénophobe, ni exclusionniste. Vous ne devez jamais perdre de vue que vous êtes tous et chacun, garants de l'image de notre pays que vous incarnez à l'étranger avec vos collaborateurs et les auxiliaires précieux que sont les Consuls honoraires de Côte d'Ivoire. Dans un message lu par SEM. Youssouf Bakayoko, hier à Bassam, SEM. Laurent Gbagbo a lancé cet appel aux ambassadeurs de la zone Afrique. Pour qu'ils créent avec leurs collaborateurs et les consuls honoraires une synergie orientée vers un même objectif : hisser l'image de la Côte d'ivoire plus haut. Au demeurant, les ambassadeurs et chefs de mission diplomatique doivent mener campagne auprès des gouvernements, des administrations publiques et privées, des groupes d'intérêt et de la société civile des pays accréditaires. En vue de rassurer l'opinion internationale sur un fait. La Côte d'Ivoire ne pratique ni la xénophobie ni l'exclusion, ni le trafic ni le travail des enfants. Des accusations portées par une campagne internationale de dénigrement en relation avec la crise. Dont la sortie, grâce à l'Accord de Ouagadougou, se dessine. Inexorablement.

Ernest Aka Simon

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