L'organisation de la flamme de la paix à Bouaké pour marquer la fin de la crise aura lieu le 30 juillet 2007. Cet événement de haute portée enregistrera la présence de nombreux chefs d'Etat africains dont celui de l'Angola et de l'Afrique du sud. A six jours de cette cérémonie, Bouaké fait sa toilette. A cet effet, des travaux d'un coût total de 41 milliards de F CFA, selon le ministre Patrick Achi de l'infrastructure ont démarré. D'abord au plan infrastructurel, les nids de poule sur le bitume sont en train d'être bouchés ; le stade de Bouaké qui abritera la cérémonie d'incinération des armes reçoit des retouches même s'il a été réhabilité pour la rencontre sportive Côte d'Ivoire Madagascar le 3 juin dernier. Les travaux de réhabilitation du Ran hôtel sont presque achevés pour accueillir les autorités et leurs délégations respectives. Au niveau de l'aéroport de Bouaké, les Forces Nouvelles comme a prévenu le commandant Wattao après l'attaque contre le Fokker 100 ont repris le contrôle des lieux. Le premier ministre a équipé cet aéroport en engin de secours aux incendies le vendredi dernier. Sur le plan sécuritaire, un dispositif de sécurité mixte (FANCI ET FAFN) est en train d'être concocté. Tout se peaufinera dans les jours qui suivront sur cet aspect avec la présence des FDS à Bouaké pour les préparatifs du Bûcher. Malgré les rumeurs d'assassinat contre sa personne, le premier ministre affiche le désir farouche d'organiser cette flamme de la paix. Pour sa part, Philippe Mangou au niveau des loyalistes a mis en alerte les FDS.
Bosco de Paré à Bouaké