lundi 23 juillet 2007 par 24 Heures

Le contingent marocain fort de 732 hommes vient d'être cantonné par l'Onuci en plus de la décision de suspension prise depuis le siège des Nations Unies.

A première vue, c'est une mesure salutaire qui est en conformité avec la nécessaire éthique qui doit être le credo de toute mission de maintien de paix.
A première vue seulement.
Parce qu'à l'analyse, l'enquête interne, qui part d'événements datant de 2005, est vraiment suspecte.
Il y a des questions qu'on ne peut s'empêcher de se poser.
Pourquoi c'est maintenant, alors que le camp présidentiel exige à hue et à dia le départ des Forces impartiales qu'on neutralise cette force qui a su faire montre de professionnalisme avéré dans les événements de 2004 est mise hors d'état d'intervenir ? Même si d'aventure, il y avait quelques brebis galeuses au sein de ces soldats, doit-on frapper tout l'ensemble sans leur accorder la simple présomption d'innocence ? Le plus ahurissant, c'est qu'au niveau de Bouaké, les Forces impartiales sont tous corps confondus plus de 1200 éléments.
Pourquoi c'est seulement les 200 marocains qui sont indexés ? A supposer même que ces 200 éléments soient tous autant qu'ils sont des satyres.
Est-ce une raison suffisante pour que tous les soldats marocains présents en Côte d'Ivoire, à savoir ceux de Tiebissou, de Sakassou et de Kouassi-Kouassikro soient tous concernés par cette mesure inédite en Côte d'Ivoire et qui plus est a été prise sur de simples allégations .
On aura tout compris, le contingent marocain dérange parce qu'il gène des desseins malsains.
Abou Moussa, l'homme fort du moment de l'Onuci, n'aura finalement été que le couteau qui frappe.
Qui tient ce couteau ? Qui est derrière cette vaste escroquerie morale ? Suivez mon regard !

Théodore Sinzé

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