lundi 23 juillet 2007 par Notre Voie

Les participants à l'atelier sur l'hygiène hospitalière et la gestion des déchets médicaux qui a eu lieu à l'Institut national de la santé publique (INSP) du mercredi 11 au jeudi 12 juillet dernier ont recommandé la mise en place d'un réseau performant et fonctionnel de surveillance épidémiologique dans les différents établissements sanitaires. Et cela, dans l'optique de mieux comprendre et contrôler la prolifération des maladies nosocomiales, c'est-à-dire des maladies contractées dans les structures sanitaires. Car selon Pr. N'Guessan N'Guessan, directeur général de l'Hygiène publique, le 7 mars dernier, suite à une mortalité croissante des patients admis,estimée à 53 % et un taux d'infection élevé chez les sujets comateux estimé à 75 %, le service de réanimation du centre hospitalier universitaire de Yopougon a fermé ses portes?. Toujours à en croire le Professeur, en 1999, dans les Centres hospitaliers universitaires (Chu) de Cocody et de Yopougon, les risques de contracter une infection étaient respectivement de 9 % et 11 %. En 2006, au service de réanimation, sur 164 patients recensés en état de coma, on a noté 132 décès soit 80,5 % du fait de l'insuffisance d'hygiène et 32 patients à évolution favorable soit 19,5%.
A cet effet, l'atelier a recommandé une définition claire de terme déchets médicaux (Apporter une précision ou un contenu à la notion de Activités de soins qui devrait être plus large prenant en compte les actes de soins en situation médicale et du laboratoire.). En outre, ils ont souhaité que les textes en vigueur soient applicables non seulement aux hôpitaux mais également aux structures sanitaires de premier et deuxième niveau de la pyramide sanitaire applicables non seulement aux hôpitaux mais également aux structures sanitaires de premier et deuxième niveau de la pyramide sanitaire. Notamment, l'arrêté portant création, organisation, attributions et fonctionnement du comité technique national de lutte contre les infections nosocomiales ; le document de politique nationale de la sécurité des injections et de la gestion des déchets issus des activités de soins...
Selon l'Oms, la réutilisation des aiguilles non stérilisées est responsable annuellement dans le monde de 80.000 à 160.000 cas d'infection par le Vih, 8 à 16 millions de cas d'infection par le virus de l'hépatite B et 2,3 à 4,7 millions de cas d'infection par celui de l'hépatite C. De manière pratique, les spécialistes se sont penchés sur le cas d'utilisation des seringues.


Coulibaly Zié Oumar

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