Le second tour des élections législatives s'est déroulé, hier, sans incident majeur. Le second tour des législatives a démarré, hier, à Bamako avec une très faible affluence, selon des responsables administratifs, a indiqué l'AFP. Toutes choses qui ont déterminé l'appel lancé par le chef de l'Etat, Amadou Toumani Touré, aux Maliens de se rendre plus massivement dans les urnes. Afin d'éviter un taux d'affluence plus faible que celui du premier tour (33%) dans les bureaux de vote. Amadou Toumani Touré venait de voter dans un bureau de la commune III de Bamako.
Le chef de l'Etat malien, réélu fin avril pour un second mandat de cinq ans, a révélé qu'au premier tour des législatives, l'organisation a été saluée. Avant de noter: Le taux de participation n'a pas été à notre satisfaction, essentiellement à Bamako. Où l'actuel président de l'Assemblée nationale, et président du Rassemblement pour le Mali (RPM, opposition), Ibrahim Boubacar, Kéita est en ballottage. Il est talonné par des candidats indépendants. Dans la majorité des circonscriptions du pays, l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), une trentaine de partis politiques et de nombreuses associations, qui soutient Amadou Toumani Touré, est en ballottage favorable.
Du reste, un responsable du ministère de l'Administration territoriale a confirmé l'arrestation dans la région de Ségou, samedi soir, d'un homme ayant en sa possession un millier de cartes d'électeur. Mais la liste au bénéfice de laquelle l'homme comptait fausser le vote n'a pas été révélée. Par ailleurs, apprend-on par l'Agence France presse, le ministre malien de l'Education nationale, Mohamed Lamine Traoré, 60 ans, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche. Il dirigeait le Mouvement pour l'indépendance, la renaissance et l'intégration africaine (MIRIA), un parti membre de la mouvance présidentielle.
Ernest Aka Simon