jeudi 19 juillet 2007 par 24 Heures

La résolution de l'ONU n'est pas conforme aux recommandations du Cadre permanent de concertation sur le poste de HRE. Hier, nous avons joint le conseiller juridique du facilitateur, Vincent Zakané.

Le facilitateur a transmis les recommandations du CPC à l'ONU .
Le conseiller juridique du facilitateur, maître Vincent Zakané est formel.
Vu la résolution de l'ONU en totale contradiction avec les exhortations de la réunion du CPC tenue le 12 juin dernier, nous avons joint un acteur principal des pourparlers de Ouagadougou.
Le conseiller juridique du président Blaise Compaoré a assuré que le facilitateur a saisi l'Onu pour lui faire part du verdict de la réunion du CPC.
A l'en croire, le palais du Faso avait transmis le dossier une semaine après la rencontre de Yamoussoukro.
Donc depuis le 18 juin dernier, le secrétaire général de l'ONU avait déjà en main la volonté exprimée par les membres du CPC de voir maintenir le poste du Haut représentant aux élections.
La saisine n'a pas changé grand-chose à la volonté du secrétaire général de l'ONU.
Selon le conseiller juridique du président Blaise Compaoré, le conseil sécurité a simplement tranché la question au vue des divergences apparues dans le rapport de la mission d'évaluation des nations unies .
Selon nos sources, les carottes étaient déjà cuites.
La mission d'évaluation des nations unies conduite par le diplomate Annabi aidé dans sa rédaction du clan de Abou Moussa avait déjà bouclé le dossier du HRE.
Le dernier cité, qui man?uvre pour remplacer Pierre Schori au poste de représentant spécial, compte sur le soutien du chef de l'Etat ivoirien.
Il a donc réussi la passe en produisant un rapport en faveur de la suppression du poste de Gérard Stoudman.
S'il est confirmé à ce poste, il devra cumuler les deux missions.
Compte tenu du souhait exprimé par les parties d'exercer une plus grande maîtrise du processus de paix, ainsi que des difficultés qui sont apparues en ce qui concerne le rôle du Haut représentant pour les élections, il est recommandé que le conseil de sécurité envisage de confier le rôle de certification à mon représentant spécial.
Pour permettre à celui-ci de bénéficier d'un soutien et de conseils indépendants dans l'exercice de ce rôle, on pourrait envisager de créer auprès de lui un petit service, distinct de la composante électorale de l'ONUCI et comprenant au maximum trois membres.
Outre ce rôle de certification, mon représentant spécial pourrait s'acquitter du mandat originel du Haut représentant pour les élections, tel qu'il a été énoncé dans la résolution 1633 du conseil de sécurité , lit-on dans le rapport.


Hervé Akaché

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