On ne crée pas un parti pour le plaisir de le créer, mais parce qu'on a quelque chose à apporter pour le bon déroulement de la vie socio-politique d'un pays?. Ces propos sont du secrétaire général de l'Alliance nouvelle pour la Côte d'Ivoire (ANCI), Jean-Jacques Béchio. Il les a tenus hier, au cours d'une conférence de presse de présentation de l'ANCI à la presse, au siège de son parti au II-Plateaux.
L'ANCI, selon M. Béchio, vise à faire la politique autrement en trouvant des stratégies nécessaires afin de résoudre les problèmes des Ivoiriens. Nous voulons dépassionner les débats, dit-il, traiter les problèmes de façon froide, agir en toute objectivité et proposer des solutions concrètes en collaboration avec les populations. L'intérêt général doit prendre le pas sur l'intérêt personnel?. Il a signifié que M. Zémogo Fofana n'a pas le même parcours que lui, mais il a décidé qu'il soit le président de ce nouveau parti, car il a des valeurs et lui, Jean- Jeacques Béchio, croit en ces valeurs.
L'ancien ministre d'Houphouet estime que les 146 partis de la Côte d'Ivoire ne doivent pas se considérer comme adversaires, car leur ennemi c'est la division, et leur adversaire commun c'est le sous-développement. Béchio conseille donc qu'ils travaillent la main dans la main.
Il a ajouté que l'A N C I aspire à prendre le pouvoir mais de façon légale, donc par les urnes. Pour l'heure elle apportera son soutien au gouvernement en place pour le processus de paix en Côte d'Ivoire.
Mais elle dénoncera tout ce qu'elle estimera être une entrave à la stabilité socio-politique.
Le Rassemblement des Républicains (RDR) d'où je sors, sait que je ne suis pas un plaisantin. Il dit et écrit beaucoup de contre-vérités sur moi. Mais quand viendra le moment, leurs responsables ne pourront plus rien dire car je vais divulguer des informations pendant la campagne présidentielle et ce sera leur fin?, a-t-il insisté.
Il a terminé en disant qu'il n'a jamais été payé par le président Gbagbo et que la Côte d'Ivoire a besoin que ses fils et filles se parlent. Je ne suis pas à acheter mais à prendre comme une femme ; pas avec de l'argent car celui qui agit ainsi finira par savoir qu'il n'a pas vraiment cette femme. Mon objectif c'est que mon pays redevienne comme hier?.
Carine Akey Stagiaire