jeudi 19 juillet 2007 par Fraternité Matin

Le plan d'urgence contre la rage a été lancé hier à Dabou en présence du préfet du département, M. Ahipeaud Léon, représentant le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, M. Alphonse Douaty. Baptisé la riposte? cette opération financée à 100 % par l'Etat a occasionné une enveloppe de 83 millions de francs CFA. Elle s'étend sur deux semaines pour ce qui est de la vaccination massives des espèces domestiques (chiens, chats, mangoustes, singes) Au delà de deux semaines l'Etat procède à l'élimination physique de tout animal mordeur errant. Parce que les animaux vaccinés lors de cette opération sont reconnaissables par des colliers bleus et orange. 15 000 mammifères de l'espèce sont concernés par cette opération qui s'étend à 16 villes à haut risque à l'intérieur du pays.
Il s'agit de Korhogo, Ferké, Sinématiali, Sikensi, Bouaflé, Grand-Lahou, Lakota, San Pédro, Sassandra, Dabou, Dimbokro, Divo, Gagnoa, Tiassalé, Toumodi et Yamoussoukro. La méthode d'élimination retenue est l'empoisonnement par le stychine, un poison violent avec lequel on imbibe les morceaux de viande qu'on jette aux animaux concernés. La mort est instantanée.
Le lancement de cette opération s'est déroulé en présence du sous-directeur de la Production animale, Dr. Taha Raymond, accompagné d'une forte délégation du ministère de tutelle. Elle a été marquée par la vaccination de 200 chiens, un singe, une mangouste et 17 chats. Il est à signaler que la rage est apparue à Dabou pour la première fois en octobre 2006. Un chien enragé avait mordu une douzaine d'enfants. Par la suite, il y a eu 3 morts de la rage humaine et 150 victimes de morsures de chiens enragés dans la zone.

Gueu Edison

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