mercredi 18 juillet 2007 par Le Patriote

C'est à cette réponse que les experts du monde en cacaoculture tentent de répondre, depuis hier à l'Hôtel Ibis du Plateau, à l'atelier international de prévention et de la gestion de la propagation des ravageurs et des parasites du Cacao. A l'initiative de l'Organisation Internationale du Cacao (ICCO) et du Fonds Commun pour les Produits de Base (FCPB), cet atelier représente, selon Jean Marc Anga, un enjeu important tant pour les planteurs que pour les pays producteurs. En effet, pour le représentant d'ICCO, la production du cacao baisserait de 1,4 million à 500 milles tonnes si la maladie du Balai de la Sorcière, qui a ravagé l'économie brésilienne dans les années 1980, arrivait en Côte d'Ivoire. Sachant que le cacao représente environ 40% de la production globale en Afrique, on image aisément les conséquences d'un tel désastre. Abondant dans le même sens, le ministre de l'Agriculture, Amadou Gon Coulibaly a indiqué que le cacao constitue une source vitale de revenu des populations rurales. En Côte d'Ivoire, on estime qu'environ 6 millions de personnes vivent directement ou indirectement du cacao a signalé le Ministre de l'Agriculture. Avant de préciser que les pertes de production causées par les ravageurs et les parasites avoisinent 30 à 40%. En outre, il s'est prononcé sur le swollen shoot, une autre maladie du cacaoyer de nature virale. A cet effet, il a annoncé qu'un projet national de lutte contre cette maladie sera mis en place par le gouvernement ivoirien afin d'identifier et circonscrire les foyers de swollen shoot, évaluer l'importance des dégâts et leurs impacts sur la production, caractériser l'agent pathogène et identifier les vecteurs et les hôtes intermédiaires impliqués et proposer une stratégie et des méthodes de lutte adaptées.
Cet atelier qui réuni 15 pays producteurs de cacao prendra fin, le vendredi 20 juillet 2007.

Sogona Sidibé

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