mercredi 18 juillet 2007 par Le Patriote

Le Département pour le Maintien de la Paix et de la Sécurité de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEA) est en mission depuis quelques jours en Côte d'Ivoire. Le chef de cette délégation, le colonel Touré Mahamane, Commissaire chargé des Affaires politique de la paix et de la sécurité, explique sa présence en terre ivoirienne par une volonté de sa structure à sensibiliser les dirigeants du pays. Ces derniers sont invités à transformer le moratoire sur les armes légères et de petit calibre, leurs minutions et autres matériels connexes en convention. Hier mardi 17 juillet, plusieurs Organisations Non Gouvernementales (ONG), luttant pour les droits de l'homme ont échangé avec les membres de cette commission. La rencontre a eu lieu au cabinet du ministre de l'Intégration Africaine. Au nom du ministre de l'Intégration africaine, Koné Amadou, son directeur de cabinet adjoint, Soro Moussa David, a pris l'engagement d'être l'oreille attentive de son ministère auprès des autorités compétentes. La convention de la CEDEAO sur les armes légères, est un texte de 32 articles repartis sur 7 chapitres. Son rôle, selon ses responsables, c'est d'amener la sous région ouest africaine à se munir d'instruments capables de réduire la circulation de ces armes ce qui conduirait à la stabilité des Etats, au respect des droits de l'hommes, de renforcer la sécurité humaine et améliorer les efforts de réconciliation. Sur les 16 pays que compte la CEDEAO, seul le Niger a ratifié la convention. C'est donc pour amener le reste des pays à ratifier cette convention que les responsables du Département pour la Mission de la Paix et la Sécurité sillonnent les différentes capitales de ces pays pour les sensibiliser à la ratification de cette convention. Signé le 14 juin à Abuja, le moratoire expire en novembre prochain

Réalisée par TL (Stagiaire)

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023