mercredi 18 juillet 2007 par Le Front

Les athlètes burkinabè qui participent aux 9ème jeux africains d'Alger, n'ont obtenu pour le moment aucune médaille. A cet effet, nous avons rencontré Zingue Ouattara Annick, directrice burkinabé des sports de haut niveau, qui parle de la méforme de ses compatriotes et n'entend pas retourner au pays les mains vides.


Quelle lecture faites-vous des 9èmes jeux africains ?

Je dirais que dans l'ensemble, ça se déroule assez bien quoique dans toute ?uvre humaine, tout n'est pas parfait.

Après quelques journées de compétition, comment se comportent vos athlètes ?

J'avoue qu'après cinq jours de compétition, je suis restée un peu sur ma faim par rapport aux athlètes burkinabè parce que nous attendons un peu plus d'eux. Surtout au niveau du judo et même du handisport. Malheureusement, jusque-là, nous attendons notre première médaille. Donc, vous comprenez pourquoi je suis toujours sur ma faim.

Qu'est-ce qui ne marche pas ?

Au niveau du judo, il suffit d'un moment d'inattention pour que vous perdiez. Nous avions eu quatre finales de médailles de bronze. Malheureusement ça n'a pas marché. Le sport de haut niveau à ce stade, il suffit d'un moment d'inattention pour que la chose vous échappe. Je dirais peut-être qu'il leur a manqué un peu plus de cran et de concentration pour arriver quand même à arracher quelque chose. C'est la même chose au niveau du handisport. Nous nous sommes préparés par rapport à un certain nombre de disciplines qui a été annoncé auparavant et qui a été purement et simplement enrayé. Cela nous a donné beaucoup de difficultés. Aux 100 mètres, on a été 5ème. On a été finalistes aux 200 mètres féminin. On a été finaliste au niveau des 800, 400 et 100 mètres masculin fauteuil roulant. C'est pour dire quand même que ce sont des athlètes qui avaient leurs mots à dire. Au niveau du handisport, le matériel nous a fait un peu défaut.

Avez-vous l'espoir au moins de rentrer au pays avec une médaille ?

Bien entendu. Je pense quand même qu'il nous reste autour de 3 disciplines. Nous avons espoir. C'est-à-dire le tækwondo, l'athlétisme et le tennis de table. Donc, nous espérons que d'ici la fin des jeux, nous allons engranger quelques médailles. C'est vrai que la performance de nos athlètes est en-deçà de nos attentes, mais je sais que nous ne rentrerons pas bredouille d'Alger.

Est-ce que les moyens financiers ne sont pas à la base de la méforme de vos athlètes ?

Quand on me parle de moyens financiers, je me dis quand même qu'un athlète doit préparer une compétition de cette trempe qui ne se fait pas en un ou deux mois. C'est une compétition qui se prépare pendant très longtemps. Et j'avoue que le ministère a fait ce qu'il pouvait. La préparation à court terme. C'est-à-dire, la prise en charge des joueurs dont certains ont été admis à un petit stage organisé par la Confejes. Nous avons d'autres athlètes qui sont dans des clubs internationaux soit en athlétisme ou en judo. Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour que ces jeunes puissent se préparer et représenter valablement notre pays.





Propos recueillis à Alger par N'guessan Kouadio

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023