lundi 16 juillet 2007 par Notre Voie

Ildevert Méda (Burkina, co-directeur du CPEDF) : Au bout d'un mois de travail, c'est avec beaucoup de plaisir et en même temps de pincement au c?ur qu'on se quitte. C'est surtout pour nous une énorme joie de regarder ces dames repartir grandies des expériences partagées. Nous avons gardons espoir quant à leur avenir. Et nous osons croire qu'elles expérimenteront ce qu'elles ont acquis ici dans leurs différents domaines d'activités dans leurs pays respectifs. Tout cela fera grandir le théâtre africain?.

Jenny Mezilé (France) :
Généralement, c'est une réussite. C'est la preuve que c'est possible de réunir l'Afrique en d'autres genres. Tout était là : le jeu d'acteur, la scénographie, la mise en scène, la régie lumière, l'écriture. Particulièrement, j'ai eu à intervenir dans l'atelier que dirigeait Evelyne Fagnen pour quelques mouvements chorégraphiques. Cela m'a aussi ravie. J'ai dû voir un peu comment les autres ont travaillé. C'est bien et je dis bravo aux organisateurs, une équipe d'hommes qui se mobilisent pour des dames. Cela nous réjouit d'avantage. Dès lors qu'ils ont quelque chose de bien et de valorisant pour l'Afrique, j'adore?.

Evelyne Fagnen (formatrice, France)
J'ai travaillé sur la formation des comédiennes. On abordé le jeu d'acteur, le travail de ch?ur ;on a préparé l'ébauche de création, que j'appellerais le clip?, à partir du texte intitulé Nuit blanche? de Solange Bonono qui était venue l'écrire ici, il y a deux ans. Elle m'a donc confié la mise en scène. En ce qui concerne les stagiaires, elles étaient très engagées, il y avait une ambiance assez étonnante. C'est un moment où on est toutes heureuses du travail accompli. Ce sont de jeunes comédiennes mais très talentueuses et j'espère qu'elles pourront demain développer leur art pour faire de beaux parcours de théâtre?.

Fabrice Gorgerat (formateur, Suisse) :
On a fait un trajet avec une issue assez énorme. Elles sont arrivées avec une énorme envie et repartent avec des armes en plus?

Drepeba Aline Patricia Zébato (Côte d'Ivoire) :
Tout s'est très bien passé pour moi. J'ai désormais acquis une bonne base dans le domaine de la régie lumière. Je pense que le principe n'est pas de tout savoir en même temps mais de commencer par avoir quelques repères?.

Angeline Solange Bonono (Cameroun) :
C'est la seconde fois que je participe à ce chantier. Comme la première fois, il a été le lieu de l'expression des toutes les tendances artistiques pour le métier de théâtre. Il a été donc très riche dans la mesure où il nous a permis de nous construire un peu plus, d'échanger et de nous frotter les unes aux autres. Personnellement, en tant qu'auteur, je suis satisfaite car il faut toujours continuer de se former. Par exemple, j'ai eu l'occasion de mieux structurer mon imaginaire et de produire encore un texte?.

Liliane Matabishi Mukase (Rwanda) :
Je suis danseuse et comédienne entre Kigali et Butare. Je suis extrèmement heureuse. C'est donc pour moi, une formation fructueuse. Vous savez, chez nous, il n'existe pas d'école d'art dramatique?.

M'Bassi Cissoko(Guinée) :
C'est la première fois que je participe à ce genre de chantier. Tout c'est bien passé pour moi. Je félicite les formateurs?.

Geneviève Bosso (Côte d'Ivoire) :
On a eu droit à une très bonne formation au niveau du jeu d'acteur. On a appris beaucoup de techniques qu'on ignorait. Aujourd'hui, on réalise une fois de plus qu'on ne finit jamais d'apprendre?.




Propos recueillis par S.A.

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