samedi 14 juillet 2007 par Agence de Presse Africaine

Nairobi (Kenya) - L'élevage traditionnel du bétail en Afrique est sérieusement menacé par les changements climatiques, les bouleversements du marché mondial et la lutte acharnée pour l'accès à la terre et les autres ressources naturelles, a appris APA, samedi, auprès du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires

Le danger persiste même si cette activité génère des revenus substantiels dans les zones où l'agriculture conventionnelle est impraticable, indique un rapport publié le même jour dans la capitale kenyane.

Selon ce rapport, ceux qui considèrent l'élevage extensif comme une activité non viable à long terme soutiennent que la mondialisation, tout comme l'âpreté de la lutte pour l'accès à la terre, causée par la pression démographique et les facteurs climatiques tels que la désertification et les cycles de sécheresse dans les zones arides et semi arides, hypothèquent ses chances de survie sur le continent.

Dans plusieurs pays africains, les efforts menés au profit des éleveurs pour pallier l'échec des nouvelles politiques gouvernementales n'ont pas porté de fruits , déplore le rapport des Nations Unies.

Les investissements consentis dans les infrastructures d'éducation, de santé et les autres services vitaux offerts aux éleveurs nomades sont relativement faibles, d'où une dépendance de ces pasteurs vis-à-vis de l'aide d'urgence et l'impossibilité de s'attaquer aux causes profondes de la détresse des éleveurs , poursuit la même source.

La publication du rapport de l'Onu fait suite à la rencontre des représentants de 15 pays d'Afrique qui a eu lieu du 9 au 11 juillet 2007 à Isiolo, à environ 320 km à l'est de Nairobi, pour discuter des sujets qui affectent cette activité pastorale en Afrique.

Le rapport souligne la nécessité de jeter les bases pour la mise en place d'un cadre continental propice à l'élaboration d'une politique pour ce sous-secteur.

JK/daj/fss/aft/of/APA

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