samedi 14 juillet 2007 par RFI

Quelque 900 militaires des 27 pays de l'Union européenne ont participé, samedi, au traditionnel défilé de la fête nationale du 14 juillet à Paris, le premier du président Nicolas Sarkozy. Un événement placé sous haute surveillance policière.

Rompant avec la tradition, Nicolas Sarkozy, qui a descendu sous le soleil les Champs-Elysées debout dans un command-car, a fait arrêter la file des gardes républicains à cheval qui le suivait pour aller serrer les mains des spectateurs.

Il fait beau, les partenaires européens sont là. Il y a énormément de monde , a-t-il dit à la presse. Le défilé proprement dit a ensuite été ouvert par les Alphajet de la Patrouille de France, suivis des porte-drapeaux des 27 pays membres de l'Union européenne (UE).

La présence de 26 détachements des autres pays de l'Union européenne est la principale innovation de ce défilé, que Nicolas Sarkozy a voulu placé sous le signe européen.

Plusieurs dirigeants européens ont été invités aux cérémonies, comme le Premier ministre portugais José Socrates, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le diplomate en chef de l'UE, Javier Solana.

Le défilé devait être suivi par la traditionnelle Garden party dans les jardins de l'Elysée, le palais de la présidence. Nicolas Sarkozy a voulu innover avec l'organisation, le soir du 14 juillet, d'une grande fête populaire au pied de la Tour Eiffel, notamment un concert gratuit avec le chanteur Michel Polnareff et le groupe allemand de rock Tokio Hotel, suivi du traditionnel feu d'artifice.

En raison des risques terroristes, quelque 5 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour l'occasion. Ils ont reçu des consignes d'extrême vigilance , dans le cadre du plan de sécurité anti-terroriste Vigipirate, pour l'ensemble des manifestations organisées au cours de la journée.

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