A la cérémonie d`hommage de la nation aux victimes de l`attentat contre le Premier ministre, un fait insolite a eu lieu à la Primature. Au moment où les soldats des Fanci portaient les dépouilles mortelles vers les corbillards, l`un des porteurs s`est écrié : "attention, il devient de plus en plus lourd (Ndlr : le cercueil de Diomandé Siaka). Aidez nous sinon, il va casser mon épaule". Ce dernier a commencé à s`affaisser puisque le cercueil continuait à être plus incliné de son côté. Cette scène insolite qu`un homme à expliqué par un exercice de force entre le cercueil et les six soldats qui le portaient signifierait selon lui que le défunt refuse de partir vers sa dernière demeure. Une scène qui a relevé le niveau de l`émotion. Dans ses "mouvements", le cercueil comme un être animé en colère a foncé vers la tribune où se trouvaient les cinq généraux présents à la cérémonie d`adieu. De l`autre côté l`on entendait, les prières de Monseigneur Ahouana Siméon ainsi que celles du Pasteur Ediémou Blin Jacob. Au terme de la cérémonie, ce dernier a affirmé à propos de la scène que : "nous somme en Afrique, Tout est possible. Mais, nous voulons aller à la paix ".
D. K.