Depuis le mercredi 11 juillet dernier, le personnel technique du centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville a repris le travail. Mettant ainsi afin à plus de 3 semaines de grève. C'est suite à un protocole d'accord signé entre l'administration générale du CHU et le personnel technique que le mot d'ordre de grève a été suspendu. Mais à l'analyse, on se rend compte que cette grève aurait pu être évitée si l'administration générale s'était prise un peu tôt pour apporter une solution aux différentes revendications. En d'autres termes, c'est par la faute de l'administration générale que la grève a traîné en longueur.
Selon l'un des responsables de la coordination du personnel technique, qui a requis l'anonymat, la liste concernant les personnes qui doivent bénéficier des primes des événements de déchets toxiques a été faite avec beaucoup de légèreté. Car des agents qui ont effectivement travaillé pour la prise en charge médicale des personnes intoxiquées, n'ont pas été listés. D'où la révision des listes actuellement proposées par les administrations générales des trois Chu selon le protocole d'accord. La mauvaise foi a une fois de plus été la chose la mieux partagée dans les différents Chu. Puisqu'il a fallu un protocole d'accord pour que la direction générale s'engage à confectionner des tenues de travail pour le personnel technique sur le budget 2007 et la deuxième tenue sur le budget à venir. Or, selon des informations recueillies auprès de la coordination du personnel technique, le budget qui est voté chaque année prend en compte les tenues de travail.
Même la question de la gratuité des prestations médicales, celle de la vaccination du personnel, l'ouverture d'un compte pour l'agent du Chu de Treichville à la pharmacie pour un paiement différé en cas de nécessité, ne devraient pas faire l'objet d'un débat.
Outre les points concernant la revalorisation des primes d'intéressement et celui des primes des événements des déchets toxiques où interviennent respectivement le chef de l'Etat par un don et la cellule présidentielle chargée de la question des déchets toxiques, le reste des préoccupations a été sans interventions extérieures. Ce qui dénote de la mauvaise foi de la l'administration générale du Chu de Treichville.
Aristide Junior