jeudi 12 juillet 2007 par Le Patriote

Après un mois de parution, Flash Afrik Mag a-t-il réellement répondu à votre attente ?
Je suis satisfait de l'accueil du public et des professionnels. Le premier constat est qu'après juste un mois d'existence, on considère Flash Afrik Mag comme un journal qui existe depuis un, voire deux ans. Pourtant, ce n'est qu'un embryon qui a besoin de grandir, de s'asseoir et de marcher. Nous sommes attentifs aux réactions du public et les avis sont très partagés.

Justement, le magazine paraît quelque peu distant de l'actualité showbiz et people locale
On y a remédié, en privilégiant l'information de proximité dans le choix de nos couvertures. L'autre reproche que l'on nous faisait était le prix de vente. Nous l'avons également revu à la baisse. Il passe de 500 à 300 fcfa. Cela ne change pas pour autant notre ligne. Nous demeurons panafricain, un journal pour toutes les franges de la population. Nous touchons à tous les domaines.

Vous avez aussi jeté le journal dans les kiosques sans réellement communiquer autour du produit. Pourquoi ?
C'est une stratégie que nous avons élaborée. Nous envisageons communiquer étape par étape autour de notre produit. Après avoir lancé le journal sur le marché, nous passons bientôt à une autre phase de communication qui sera marquée par la diffusion de spots télé et radio. Nous avons aussi mis un accent particulier sur le système d'abonnement qui du reste fonctionne très bien.

Avec quels atouts Flash Afrik Mag compte véritablement s'imposer dans un marché si concurrentiel où pullule une pléthore de magazines ?
Nous ne faisons pas de souci sur ce plan-là. La différence entre Flash Afrik Mag et les autres magazines est très nette. Pour le même prix, nous imprimons sur un papier de 55g, dans un format réduit. En plus, nous offrons aux lecteurs huit pages couleur alors que les autres n'en offrent que quatre et le journal est tiré sur film puis est agrafé. Ce n'est pas le cas pour les autres.

Il n'empêche que vous redoutiez la concurrence
Nous sommes foncièrement magazine. Et un magazine, c'est plus des rubriques. Il n'est pas nécessaire d'être collé à l'actualité. Ceux qui existent déjà traitent suffisamment bien l'actualité. Nous ne nous préoccupons donc pas de l'actualité. Nous allons plus loin dans le traitement de l'information et nous ne perdons pas de vue que nous sommes panafricains.

Justement, si vous êtes panafricains pourquoi le magazine n'est alors uniquement vendu qu'au Burkina Faso?
Nous ambitionnons naturellement de nous étendre à d'autres pays du continent. Nous avons des contacts au Mali, au Togo, au Bénin, en Guinée et au Sénégal. Les négociations évoluent et d'ici peu, le journal y sera vendu. Nous avons également signé avec un représentant à Paris, où Flash Afrik Mag sera bientôt disponible. La Belgique devrait accueillir aussi le magazine. C'est une avancée qu'il faut saluer d'autant que des journaux ici ne sont pas vendus à l'extérieur. Certains ont attendu dix ans avant de l'être.

Quelles sont vos ambitions réelles avec ce magazine ?
Imposer avant tout le journal. Je considère que le journal n'est pas encore totalement entré dans les habitudes des Ivoiriens. Il y a un certain nombre de choses qu'il faut régler. Mon objectif est d'être présent dans les kiosques tous les mardis. Nous ambitionnons de faire en sorte que d'ici un an, le journal entre définitivement dans les m?urs des gens. Notre intention n'est pas de pulvériser des records de ventes. Nous voulons d'abord exister, ensuite on entrera dans d'autres schémas.
YS

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