jeudi 12 juillet 2007 par Le Patriote

L'attentat contre le Premier ministre, Guillaume Soro, devait instaurer la chienlit en Côte d'Ivoire , ainsi s'exprimait Konaté Zié, président du Forum des Associations pour l'Unité et la Réconciliation Nationale (FAUReN). C'était hier mardi 11 juillet, au cours d'un point de presse dans un hôtel de la place. A l'en croire, les auteurs dudit attentat visaient un seul objectif. Celui de porter atteinte à l'accord de paix de Ouagadougou et partant le processus électoral. Malheureusement pour eux et heureusement pour les Ivoiriens qui, dans leur grande majorité, aspirent à la paix, c'est le contraire qui s'est produit. Je veux pour preuve l'élan de solidarité et de compassion qui ont été manifestés à l'endroit du Premier ministre et ses collaborateurs aussi bien au plan national qu'international, se réjouit- il. J'invite les Ivoiriens à ne pas baisser les bras, s'ils le font, ils donneront raison à ceux qui rament à contre courant de la paix , exhorte- t- il. A l'en croire, peu avant de passer à l'acte, ces derniers ont parcouru les lieux publics pour faire de l'intoxication, du genre Soro a vendu la lutte , Il est contre les leaders politiques de l'opposition ivoirienne . Ils ont, toujours selon lui, entrepris d'éliminer le Premier ministre pour être au premier plan du dialogue ou, à défaut, conduire la Côte d'Ivoire dans un chaos. Ces arguments, sont, selon M. Zié, infondés. Le Secrétaire général des Forces Nouvelles, n'étant pas candidat aux élections à venir, ne saurait faire entrave à quelque candidat que ce soit. C'est pourquoi, souhaite-t-il que tous les Ivoiriens fassent bloc autour du Premier ministre et du Président de la République pour les aider à faire revenir la paix. Il a aussi regretté l'usage d'attentat dans le paysage politique africain. A l'en croire, si les guerres sont courantes sous nos cieux, l'usage des attentats est une nouvelle donne qu'il faut rapidement proscrire. Il a invité les Ivoiriens à ?uvrer pour que pareille chose ne se répète plus. Pour lui, la guerre n'est pas la voie à conseiller. Durant quatre ans nous nous sommes battus, l'heure est venue pour nous de tourner cette page noire de notre histoire , affirme-t-il. Il demande, aux un et aux autres, à croire aux processus de paix. Aux Ivoiriens, il demande d'avoir le moral à l'image du Premier ministre qui, malgré l'attentat contre lui, s'est aussitôt mis au travail. Toute reprise de la guerre sera fatale pour nous tous. Ceux qui en prendrons l'initiative doivent comprendre qu'ils pourront y laisser non seulement leur peau, mais ouvriront la voie à un carnage dont les conséquences seront incalculables.


Thiery Latt (Stagiaire)

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