jeudi 12 juillet 2007 par Notre Voie

Je suis, ces temps-ci, citée dans une tentative de déstabilisation du FPI à Yamoussoukro. A ce sujet je me propose de me prononcer en affirmant que, depuis mon adhésion au FPI en 1989, on ne m'a jamais appris à agir à visage caché c'est-à-dire, par le canal d'une tierce personne. Je n'ai aucune ambition politique pour agir ainsi. Je le dis parce que, responsable et comptable de mes actes. Je reconnais avoir reçu, dans mon bureau, des jeunes du FPI, venus me voir pour appuis. Et je les ai chassés tout en leur prodigant de sages conseils visant à respecter les normes cardinales positives sur lesquelles, se base le parti, pour vaincre ses adversaires. Mais à compter de ce jour, je n'ai plus eu de contact direct ni indirect avec eux. Ces derniers temps, je suis constamment en voyage et je n'ai pas d'yeux pour des bévues. La preuve, M César Etou m'a jointe quand j'étais en déplacement, à Soubré. Je suis accusée à tort et à travers, pour de simples rapprochements que l'on ne cesse de faire. Pour avoir été la marraine de la femme du fédéral JFPI. Je tiens à élucider que, une fois passé ce moment, chacun est libre de penser comme il le veut et où il le désire.Houphouët est un enseignant et maître de ses actes. Notez que j'ai de bons rapports avec tout le monde y compris le Fédéral et le DDC. Jamais je ne me cacherai pour agir car, je suis une militante convaincue et non alimentaire. En parrainant la première nuit du militant FPI de la session N'ZUESSI NORD le 15 juin dernier, je n'ai pas fait de distinguo entre des militants. Et le DLC, Koé Bi, qui était au centre, est un militant, nommé par le DDC. C'est d'ailleurs pour éviter que des quiproquos nous divisent que je me suis retirée officiellement du secrétariat général chargé de la région des lacs. Parlant de la dissidence et de la vie de mon parti à proprement dit, permettez que j'ôte mon manteau d'accusée pour m'adresser en tant que militante convertie maintenant aux uns et aux autres. Vous savez, ce sont Dacoury et Koko qui prêtent le flanc. Je le dis parce que, avant que Mme Lorougnon ne soit nommée à ma place, ces mêmes mouvements que nous constatons avec regret existaient déjà et les deux étaient méprisés. Le mal a pris racine depuis les élections passées, le pli est pris. Les militants sont fâchés. Mais la voie qu'ils ont suivie n'est pas catholique. Il faut toujours dialoguer. Et il appartient maintenant à la direction du parti de diligenter une mission sur le terrain pour anticiper sur les faits car si rien n'est fait d'ici peu, le parti prendra un coup dans la région des lacs où il gagne du terrain. Il serait impérieux, pour ce faire, de régler une fois pour de bon, à fond, ce problème afin de souder à jamais les militants et créer un climat vrai, de paix. Ces problèmes que nous constatons sur le terrain ne sont que des problèmes de militants du parti au parti. Mon souci premier, en statuant sur cette question, est de favoriser les conditions de la victoire du candidat Gbagbo, mon candidat, aux échéances électorales futures. Que le DDC et le Fédéral s'humilient pour récolter un résultat positif qui va faire honneur à tous. Ce qui convient de dire qu'ils ne doivent jamais faire chemin seuls. Le FPI n'étant pas un tabou, adoptons un autre comportement pour que cessent les campagnes de dénigrement. Ayons une oreille attentive aux dissidents. Enfin, je tiens à dire aux uns et aux autres que le FPI, ce n'est pas un fétiche. En conclusion, il est important de savoir que je suis toujours engagée dans le combat, avec le FPI. A ce titre, je suis prête à aider mon parti, pourvu que les militants s'entendent car je n'aime pas le désordre. J'aime tout ce qui est sérieux. J'appelle les uns et les autres au calme pour travailler.

Madame BOBI, Gouvernante du palais présidentiel de Yamoussoukro.

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