jeudi 12 juillet 2007 par Notre Voie

Si le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) a pu paralyser les écoles primaires d'Aboisso, ce n'est encore le cas dans certains villages du département. En ville, quelques instituteurs condamnent les menaces et intimidations. Pour eux, les négociations peuvent se dérouler pendant que les cours se poursuivrent. Malheureusement, leurs voix ne portent pas en ville. Dans les villages par contre, des écoles primaires fonctionnent normalement. C'est le cas à Ebikro-N'dakro, Songan, au groupe scolaire d'Affinou et Ayamé I, dans l'inspection de l'enseignement primaire (IEP) d'Ayamé. Dans celle d'Aboisso, les classes de CMI d'Ebouakro, les écoles d'Ehania, de Toumanguié, Amanikro, Babadougou sont ouvertes et les écoliers suivent les cours. Par contre, à Aby, dans la sous-préfecture de Maféré, les enseignants ont été délogés par leurs collègues.
Les responsables du MIDD continuent leur sensibilisation. Mais ils se heurtent souvent à la résistance de certains de leurs camarades.


Sam Kadet

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