Trois disciplines ivoiriennes, le basket-ball, le judo et la natation commencent la compétition, aujourd'hui, à Alger. Après la cérémonie d'ouverture qui a enthousiasmé le public hier, les choses sérieuses commencent pour la Côte d'Ivoire. En effet, trois disciplines entrent en lice aujourd'hui. Il s'agit du basket-ball (Dames et Hommes), du judo et de la natation. La sélection nationale féminine en découdra avec son homologue du Mozambique. Un adversaire inconnu de l'équipe ivoirienne. Mais, pour les Eléphants basketteuses, il ne faut rien négliger à ce stade de la compétition. Tous les adversaires sont à prendre au sérieux. Nous tenons à représenter dignement notre pays à Alger. Pour y parvenir, il faudra se battre jusqu'au bout. Nous en sommes conscientes , indique la capitaine et le pivot Diabaté Fatou (ancienne sociétaire de l'ASEC), professionnelle à Mont Prison (National 2 française).dans la région de Saint Etienne. Ngassanet Stéphanie, les s?urs Kouyaté (Mariam et Kani), qui évoluent au Club Sportif Abidjanais (CSA), abondent dans le même sens. Notre moral est au beau fixe et nous sommes prêtes pour la bataille, ajoute Mariam. Au niveau des sports de combat, le judo a souvent honoré la nation ivoirienne. Pour ce rendez-vous, six combattants ont été retenus. Selon le président de la fédération, Angbo Isaac, le moral de ses protégés est bon. Avec la bénédiction de Dieu, nous aurons notre mot à dire dans cette compétition , promet Angbo qui partait pour le tirage au sort au moment où nous écrivions ces lignes. Quant à la natation, elle fait son petit bonhomme de chemin avec notamment Droubry Eliane. Une spécialiste des 4 nages (papillon, brasse, crawl et dos) aux 50, 100 et 200 mètres / nage. Grâce au Comité international Olympique (CIO), elle étudie (sport et études) dans une université sud-africaine. Lors des huitièmes Jeux africains en 2003 au Nigeria, Droubry s'était classée 4e africain avec un temps de 29 secondes 23. Récemment, au championnat du monde à Melburne, elle a mis 28 secondes 92 aux 200 mètres. Pour sa première sortie, Droubry est très attendue. Je suis bien préparée même si les Sud-Africaines refusent de me livrer le secret de leur réussite. Je les redoute. Elles sont plus techniques et savent utiliser cette arme pendant des situations délicates. Dans tous les cas, j'entends me battre pour faire mieux qu'aux précédents Jeux, au Nigeria. J'ai besoin d'offrir une médaille à mon pays, dit-elle, avec une certaine détermination.
Jean-Baptiste Béhi
Envoyé Spécial à Alger