jeudi 12 juillet 2007 par Fraternité Matin

cérémonie dite La flamme de la paix qui devra symboliser la fin de la crise et la réunification du pays a été reportée au lundi 30 juillet, à Bouaké. Elle sera présidée par le Président de la République, Laurent Gbagbo en présence de plusieurs Chefs d'Etat amis de la Côte d'Ivoire. Le Premier ministre, Guillaume Soro, qui entend en faire un événement historique et en profiter pour faire oublier à jamais l'attentat manqué du 29 juin à Bouaké mais qui a fait de nombreux morts prend, longtemps à l'avance, les dispositions sécuritaires. C'est ce qui ressort du bref entretien qu'il a eu, hier, juste après le Conseil des ministres, avec les différents commandants des forces militaires présentes dans le pays. En effet, selon des sources proches du cabinet du chef du gouvernement, Soro Guillaume aurait demandé aux 3 commandants des forces, les généraux Philippe Mangou (FDS), Fernand Marcel Amoussou (ONUCI) et Bruno Clément-Bollée (Licorne) qui remplace Antoine Lecerf, de se mettre ensemble pour assurer la sécurité de la cérémonie de La flamme de la paix le 30 juillet à Bouaké. A 14 heures 07, le général Philippe Mangou, chef d'état-major des Armées, et le général Tiapé Kassaraté Edouard, commandant supérieur de la gendarmerie, accompagnés de plusieurs de leurs collaborateurs ont été reçus par le Chef de l'Etat au Palais présidentiel, d'où ils ont rallié à pied la Primature. Etaient déjà en place, les commandants des forces impartiales, ONUCI et Licorne. Cette rencontre intervient au moment où depuis l'attentat manqué du 29 juin dernier les Ivoiriens s'interrogent sur le rôle précis de ces forces à l'aéroport de Bouaké. Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Sidiki Konaté, a précisé hier, à la fin du Conseil des ministres, que les Forces nouvelles dont il est le porte-parole, n'avaient jamais accusé l'ONUCI. A l'aéroport de Bouaké, il y avait trois forces en présence. La Licorne, l'ONUCI et les Forces nouvelles. Nous demandons donc une commission d'enquête qui associe toutes ces forces . Nous n'avons jamais accusé qui que ce soit. Et nous ne sommes pas pressés d' accuser qui que ce soit. Il a soutenu que son mouvement s'en tient à ce que le gouvernement vient de décider. Une commission d'enquête à dimension internationale pour faire la lumière sur cette affaire. Arrêter les auteurs et les punir afin que cela ne se reproduise plus. S'agissant des mesures prises par les FDS au sujet de la sécurisation de l'aéroport de Port-Bouet, Sidiki Konaté estime que cela entre dans le cadre des activités du gouvernement. La problématique est de savoir comment clarifier aujourd'hui le schéma sécuritaire de nos aéroports. Quand on sait que dans nos aéroports, il n'y a pas seulement que nos forces nationales - il y a aussi des forces impartiales - il faut qu'on clarifie les rôles, les attributions pour que chacun sache ce qu'il doit faire. La problématique est posée, je pense que la solution sera globale, a conclu le ministre du Tourisme et de l'Artisanat.

P. N. Zobo

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