jeudi 12 juillet 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Le président français Nicolas Sarkozy ne veut pas renoncer à son ambition à servir de modèle politique à l'Europe. Si l'opinion internationale doute des talents du nouveau locataire de l'Elysée, moi, je comprends bien Nicolas Sarkozy, dans ses convictions. En réalité, le nouveau président français, nouveau gestionnaire de la "vie politique" française, ne veut apaiser personne. Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy est plus politique aux yeux des Français, mais aux yeux de la presse diplomatique Ouest-africaine, est très difficile à cerner. A l'analyse, Nicolas Sarkozy est "rusé" et plus soucieux de faire disparaître de la scène politique française le "concept chiraquien". On ne s'étonne donc pas, que Nicolas Sarkozy ne "prêche" au sein du parti socialiste, des cadres politiques, économiques, compétents, comme Bernard Kouchner, Hubert Védrine, et aussi Dominique Strauss-Kahn. Les appuis de Nicolas Sarkozy, sur le parti socialiste, sont très stratégiques. En fait, la principale idée de Nicolas Sarkozy, n'est pas de vider le parti socialiste de ses "poids lourds" politiques, mais plutôt, préparer déjà les élections présidentielles françaises en 2012. Moi, je comprends bien Nicolas Sarkozy, intelligent, rusé, qui tente déjà d'anticiper les évènements municipaux, cantonaux, et à évaluer les enjeux Aujourd'hui, la France a un pied dans la "restructuration" de l'Europe avec la nouvelle constitution "simplifiée", et l'autre pied dans l'Europe économique, où Nicolas Sarkozy défend personnellement à Bruxelles, le "budget sécurisé" de son rang. Moi, je comprends bien Nicolas Sarkozy, qui a besoin de réussir à mettre en place une démocratie "crédible" et stable en France, et disposer d'une équipe gouvernementale des toutes les couleurs politiques intégrées. D'où cette agitation essentielle de Nicolas Sarkozy dans tous les sens, dont le risque est évidemment, que le nouveau président français fait le travail de "tout le monde" Moi, je comprends bien Nicolas Sarkozy, qui veut simplement s'installer et confortablement à l'Elysée, dans le rôle de "l'Homme fort" de la France, comme ses amis autocrates africains traditionnels, dont le plus critiqué est Omar Bongo du Gabon. Mais, ce que l'on ignore de Nicolas Sarkozy, c'est que le jeune président français, est moins sentimental, que son prédécesseur Jacques Chirac, mais manifeste une plus grande attention à l'image de la France en Europe, en Afrique, ou en Méditerranée. Aussi, Nicolas Sarkozy ne veut se mêler de la gestion politique ou économique de la Pologne, des Pays-Bas, de l'Allemagne, du Danemark. Aussi, Nicolas Sarkozy ne veut plus que la France joue au "gendarme" particulièrement sur le continent africain. Si Nicolas Sarkozy n'a pas encore le charisme de Jacques Chirac, il fait l'essentiel de ce que celui-ci a fait pendant 12 ans de présence à l'Elysée. Jacques Chirac a balayé d'un trait le gaullisme, pour créer le "Chiraquisme" La leçon a été bien apprise par Nicolas Sarkozy, qui balaie à son tour le "chiraquisme". Les inclinations politiques et personnelles de Nicolas Sarkozy portent à l'essentielle, et assez naturellement vers "l'isolement" de Alain Jupe, Dominique De Villepin, Michèle Alliot Marie Ce qui vaut d'ailleurs, le regard de la presse diplomatique ouest africaine, sur la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy-Ump. Y a-t-il encore des cadres à l'Ump ? Moi, je comprends bien Nicolas Sarkozy, convaincu que l'avenir de la France Sarkozy, convaincu que, l'avenir de la France, c'est la relance de son économie. Refaire l'image de la France, mal vue au Proche-Orient, en Méditerranée, et en Afrique C'est le seul moyen, de faire de l'Ump, du parti socialiste, du parti communiste écologique, centriste, un seul pays. La France. Et moi, je comprends bien Nicolas Sarkozy, qui veut rester longtemps à l'Elysée

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