jeudi 12 juillet 2007 par Le Front

Le Premier ministre est rentré, lundi dernier, à Abidjan, avec la ferme intention de poursuivre la mission de paix qui lui a été assignée depuis le 29 mars dernier. Autant le chef du gouvernement entend aller au bout de ses idées, autant il ne devra pas lésiner sur la question de la sécurité en général et de sa sécurité en particulier. C'est pourquoi, le centre de commandement intégré (Cci) avec son corollaire de désarmement devrait être une réalité. Les incompréhensions sur la question des grades qui avaient jusque-là empêché son bon fonctionnement, doivent être aplanies pour permettre au centre de mieux travailler à la sécurisation du pays. A cela s'ajoutent les audiences foraines et puis l'identification, qui permettront aux Ivoiriens d'avoir les papiers nécessaires pour aller à des élections justes, ouvertes, transparents, et donc, incontestables. Le Premier ministre et son gouvernement savent que la Côte d'Ivoire est dans une situation d'après attentat. Celle qui avait prévalu pendant l'attaque du 29 juin est désormais révolue. Ceux qui avaient rêvé de voir Guillaume Soro affaibli par cet attentat ont été désillusionnés. Bien au contraire, le Premier ministre est sorti ragaillardi de cet attentat. Fort du soutien de la communauté nationale et internationale, mais surtout du mental qui le caractérise, le chef du gouvernement, en véritable homme d'Etat, est revenu à bord d'un avion présidentiel ivoirien. D'aucuns ne le feraient pas de si tôt. Guillaume Soro est convaincu que son combat pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire aboutira. N'est-ce pas pour cette raison qu'il maintient la flamme de la paix, prévue finalement le 30 juillet prochain à Bouaké ? On le comprend, le Premier ministre fait preuve de la détermination et de la sincérité qui l'animent quant à la sortie du pays de la crise.



Ouattara Abdoul Karim

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