M. le président, nous avons constaté, il y a quelques jours, des troubles au cours d'une réunion de la JUDPCI élargie aux responsables de votre parti. Que s'est-il réellement passé ? Est-ce que la jeunesse de l'UDPCI est divisée ?
Je voudrais indiquer que ce qui s'est passé le mercredi dernier est un incident qui est clos. Je ne voudrais pas revenir là-dessus parce que c'est un problème de famille. Et le linge sale doit se laver en famille. Je pense que nous devons travailler dans cette dynamique-là pour que nous puissions faire le rassemblement de l'ensemble de la jeunesse de l'UDPCI. C'est ce qui est important. Notre objectif à tous, au niveau de la JUDPCI, de l'UDPCI, c'est de porter notre président à la tête de la République de Côte d'Ivoire. Et donc c'est vrai qu'il y a eu quelques soubresauts mais cela a été vite circonscrit pour ne pas que cette jeunesse soit divisée. Et que cette jeunesse se mette en rang de bataille pour glaner des victoires. Qu'est-ce qui a provoqué cet incident?
Au moment où j'ai pris la parole, il y a des camarades qui ont posé un préalable. Le Secrétaire général a estimé que ce n'était pas le cadre indiqué pour faire ce préalable. Les camarades ont insisté et il y a eu ce que vous avez vu à la télévision. Mais la cérémonie s'est ensuite déroulée et après on a pu colmater les brèches et je pense que la jeunesse est désormais engagée à faire en sorte que l'UDPCI aille de l'avant parce que l'essentiel pour nous est de nous rassembler autour du président Mabri. (...) Ça veut dire qu'on a apaisé la situation. Aujourd'hui donc, on ne fait plus de déclaration du genre "il faut que Yao démissionne". On a dépassé ce cadre. Ce sont les négociations mais tout va s'arranger très rapidement. Est-ce que les mécontents sont revenus?
Ma mission, c'est de rassembler les jeunes. Donc je suis ouvert et je ferai tout pour que la jeunesse de l'UDPCI se rassemble. Je suis confiant quant au retour de tous les mécontents car on vise le même objectif.
Propos recueillis par Diarrassouba Sory