jeudi 12 juillet 2007 par Le Nouveau Réveil

La Fédération nationale des unions de jeunesse communale de Côte d'Ivoire (FENUJECI) était en congrès les 22 et 23 juin dernier. Congrès au cours duquel N'Guessan Koffi Jérôme a été élu pour un mandat de trois ans. Dans l'entretien qui suit, le nouveau président dévoile ses ambitions pour les jeunes de Côte d'Ivoire.
Vous avez été élu à la tête de la FENUJECI tout récemment. Qu'est-ce qui a motivé votre candidature ?
La FENUJECI, c'est la Fédération nationale des unions de jeunesse communale de Côte d'Ivoire. Le congrès s'est déroulé les 22 et 23 juin dernier à l'Académie des sciences et techniques de la mer. A l'issue du congrès, j'ai été élu président national. Qu'est ce qui a favorisé votre élection?
J'étais le président de la jeunesse communale de Bouaké et vice-président de la FENUJECI. Les amis des différentes communes m'ont fait confiance en me portant à la tête de la Fédération.
Quelles sont les actions que vous envisagez après votre élection pour les jeunes de Côte d'Ivoire ?
Avant le démarrage des activités, je veux tendre la main à tout le monde. La FENUJECI est apolitique, non confessionnelle. Ma préoccupation première, c'est mettre en pratique cela. Je tiens à faire en sorte que l'union règne. Et puis après, nous allons démarrer nos activités. Quel rôle la FENUJECI entend-elle jouer dans le processus de paix ?
On parle de reconstruction post-crise, d'accord entre les belligérants. Nous ne pouvons que soutenir ces accords. Mais aussi, faire en sorte qu'au niveau des jeunes des communes de Côte d'Ivoire, il y ait une culture de la non-violence. Peut-on connaître les critères qui vont prévaloir dans le choix des membres du bureau ?
Le bureau est fin prêt. Nous faisons en sorte qu'il y ait toutes les sensibilités, que ce soit un bureau d'union nationale.
Que promettez-vous aux jeunes de Côte d'Ivoire ?
Nous allons ?uvrer pour qu'au niveau des municipalités, il y ait des dispositions d'emplois pour les jeunes. Au niveau de l'UVICOCI, nous ferons en sorte qu'il y ait des relations fraternelles afin que nous puissions défendre l'intérêt des jeunes auprès des autorités municipales. Nous avons pensé à la formation des jeunes. Dans la reconstruction de la Côte d'Ivoire après la crise, les décideurs ont besoin nécessairement de la construction des jeunes. Il faudra donc former les jeunes aux petits métiers à partir de maintenant. La crise que vit la Côte d'Ivoire ne va-t-elle pas constituer une entrave à vos projets ?
Non ! Puisqu'avec ce que je vois venir à l'horizon, la guerre n'est plus possible en Côte d'Ivoire. Si donc tout le monde a décidé d'aller à la paix, il faut faire en sorte qu'au moment où on aura besoin des jeunes pour la reconstruction du pays, que ceux-ci soient utiles. Il y a des programmes déjà prévus par l'Etat de Côte d'Ivoire. Mais nous allons initier la formation. Que prévoyez-vous pour les jeunes des zones ex-assiégées ?
Les zones centre, nord et ouest ont été très affectées par la crise. Et donc les jeunes de ces zones sont les premiers bénéficiaires de la formation dont je parle. Dans la zone dite gouvernementale, nous allons faire des formations en entrepreneuriat. Des formations qui vont leur permettre de gérer des activités génératrices de revenus. A travers le financement des micro-projets. Vous avez beaucoup d'idées pour les jeunes. Comment allez-vous y prendre pour mettre tout cela en pratique ?
Avec l'UVICOCI, notre partenaire privilégié, nous comptons atteindre notre but. Nous allons solliciter son appui pour le développement de nos projets au profit des jeunes de Côte d'Ivoire. Durant mon mandat, je voudrais que la FENUJECI soit une structure efficace d'encadrement de proximité des jeunes disposant de moyens nécessaires. Je ferai donc en sorte que le bureau national de la FENUJECI ait des moyens propres.
Entretien réalisé par Paul Koffi

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