mercredi 11 juillet 2007 par Nord-Sud

Le mercure monte dans le milieu de l'éducation nationale. Les écoles sont paralysées depuis des semaines en raison du mot d'ordre de grève lancé par le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd).

Le ministre de tutelle après avoir reconnu la légitimité de la grève déclenchée par le Midd a du mal à leur faire comprendre qu'il n'arrive pas à faire signer le nouveau décret dit consensuel. Echaudé par les promesses non tenues dans le passé, le mouvement en grève n'arrive plus à contrôler sa base qui a durci le ton. Pourtant les leaders voudraient expliquer qu'à force de tirer sur la corde les grévistes risquent de se mettre à dos la population.

C'est dans ce contexte que le principal syndicat de l'éducation nationale vient officiellement d'exhorter ses militants à reprendre le chemin des classes.

Le ministre Bleu Lainé face à cette intransigeance du Midd brandit le glaive des sanctions disciplinaires et la réquisition.

Une man?uvre qui a peu de chance de prospérer au regard de l'histoire du syndicalisme en Côte d'Ivoire. La voie de la répression ayant plutôt forgé le prestige du Synesci, du Synares puis de la Fesci dans les années 80-90.

Comme pour ne pas arranger les choses deux responsables du Midd viennent d'être arrêtés à Bouaflé.

Pendant ce temps les enfants sont dans l'expectative ne sachant à quel saint se vouer. Dès lors, on est en droit de se demander quels examens seront organisés dans un tel contexte. Par qui la surveillance et la correction seront-elles assumées et dans quelles conditions ?

Autant de questions qui restent sans réponse.

Mamadou Doumbes

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