"Rôle de la société civile dans le processus de paix". Tel est le thème autour duquel la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a réfléchi le 04 juillet dernier au CERAP. Ces assises dénommées "convention Acte 11" ont pour objectif principal d'accompagner le processus de paix. Mais aussi de préparer deux (02) grands rendez-vous que sont les états généraux de la société civile ivoirienne et des journées de consensus nationales. Parce qu'à en croire les participants, les élections n'apportent pas toujours la paix. Et les exemples sont légion, il suffit seulement de suivre de près la situation en RDC et en RCA pour s'en convaincre. D'ailleurs, a prévenu le président de la LIDHO, N'Gouan Patrick en ces termes : "Si on ne traite pas le problème de l'école, de la santé, des militaires, si on ne les dénonce pas, on aura des élections certes, mais une crise acerbe". Pour donc remédier à cela, une journée dite journée de dialogue national ou de consensus national aura lieu en décembre prochain. Il s'agira de traiter les problèmes, les maux qui minent la société. Ce sont les problèmes de la dette, de la corruption, de l'école, de la sécurité, de l'économie. Des problèmes qui ont été pris en compte par les accords de Ouagadougou. Mais avant, en septembre 2007, se tiendront les états généraux de la société civile. Une occasion pour recenser les difficultés des ONG et mettre en place un nouveau cadre institutionnel et de déontologie afin de renforcer leurs actions. Pour le reste, tous les participants particulièrement la présidente de la plate-forme des ONG françaises pour l'Afrique, Mme Nathalie Dupont, ont insisté sur le caractère apolitique de la convention.
Djè KM