mercredi 11 juillet 2007 par Le Nouveau Réveil

En l'espace de quatre mois, 4 journaux ("Le Matin d'Abidjan", "Le Temps", "Nord-Sud quotidien" et "Notre Voie") ont été cambriolés. Face à la menace réelle qui pèse sur l'ensemble des entreprises de presse, le ministère de la Communication a convoqué une réunion de crise à la salle de conférences dudit ministère. C'était hier mardi 10 juillet. Cette rencontre présidée par le directeur de cabinet du ministère de la Communication, M. Anoma Kanié Léandre, a vu la présence des responsables des organes de presse nationaux, des organisations d'auto régulation, des associations et du syndicat de la presse privée de Côte d'Ivoire. Objectif, selon le directeur de cabinet, "trouver des stratégies de sécurisation des entreprises de presse". A cette occasion, M. Anoma Kanié Léandre a fait, au nom du ministre de la Communication, des recommandations. D'abord, il a préconisé, dans une telle situation, des actions concertées, car pour lui "qui agit en dispersion se fait battre en dispersion". En outre, il a souhaité que pour atteindre l'objectif visé, il faut que les organes de presse désignent un responsable chargé de la sécurité en leur sein qui sera l'interlocuteur du ministère. Il a promis également qu'après identification des sites, une organisation de l'ensemble des entreprises de presse, le ministère non seulement coordonnera toutes les actions de sécurisation desdites entreprises, mais aussi apportera son soutien. Après lui, la parole a été donnée à chacun pour proposition. Le président du GEPCI, M. Denis Kah Zion a lancé un cri du c?ur : "Nous sommes en danger. Nous demandons à l'Etat de Côte d'Ivoire de sécuriser nos entreprises qui sont déjà en situation difficile".
François Konan

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