mardi 10 juillet 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Le secteur privé ivoirien attend beaucoup de l'Etat. Il a besoin d'un environnement social et économique sécurisé. Pour ce faire, les opérateurs économiques sont unanimes à ce que le processus de paix aille à son terme. Ils souhaitent par exemple une fluidité de la circulation des marchandises à travers la Côte d'Ivoire, sans qu'il y ait des escortes. Surtout que les escortes génèrent des frais supplémentaires. Toutes choses qui ne rendent pas compétitives les entreprises au point où c'est le consommateur qui supporte les surcoûts. Un autre plaidoyer relevé par les entreprises ivoiriennes au cours du premier atelier national organisé par l'Uge-Ci sur la compétitivité des entreprises ivoiriennes, c'est l'aide de l'aide. Comme au Maroc, les opérateurs économiques souhaitent aussi un appui de l'Etat, à travers des lignes de crédit. Ils souhaitent également une flexibilité de la fiscalité. Les taxes sont telles qu'elles ne rendent pas les entreprises compétitives. La question de l'environnement juridique est préoccupante pour ces opérateurs économiques. A ce niveau, les opérateurs économiques souhaitent une révision du dispositif judiciaire pour le traitement des affaires de fraude, de contrefaçon, de dumping et de concurrence déloyale. Mieux, ils préconisent la création d'un observatoire qui aura pour mission de relever et de dénoncer les disfonctionnements de l'appareil judiciaire et déclencher l'intervention des organes de contrôle et de sanction. Le renforcement de sécurité des biens et des personnes est aussi préconisé. De même que le renforcement de la formation des cadres.
H. K.

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