mardi 10 juillet 2007 par Le Front

L'Asec a été battu (0 ? 1), dimanche dernier, à Abidjan, par le National Al Ahly d'Egypte, lors de la 2è journée de la ligue africaine des champions. Cette défaite à domicile des Mimos a mis à nu les défaillances de l'équipe jaune et noir. Voici comment les Mimos ont perdu. A ce stade de la compétition, toutes les équipes se valent. Nous n'avons pas à craindre nos adversaires de poule, car eux aussi nous respectent , avaient fait savoir les dirigeants et l'entraîneur de l'Asec, après le tirage au sort qui avait logé le représentant ivoirien dans le groupe B, aux côtés du Al Ahly, tenant du titre africain des clubs, de l'Espérance sportive de Tunis et de El Hilal du Soudan. Que s'est-il alors passé, samedi dernier, pour que l'Asec perde à domicile son deuxième match en ligue des champions 2007 ? Le club champion ivoirien n'a- t-il plus le même niveau que son adversaire Al Ahly ? Tout porte à le croire à entendre le coach des mimosas, Patrick Liewig. Selon le technicien français, les joueurs égyptiens ont plus d'expérience que ceux de son équipe et sont tous des internationaux. Si nous avions un joueur comme Mohamed Abou Tréika chez nous, le résultat du match aurait sans doute été autre , a affirmé le coach de l'Asec, à la traditionnelle conférence d'après match. Ces propos de Patrick Liewig traduisent si bien l'infériorité de son équipe comparativement à Al Ahly. En réalité, Al Ahly autrefois vainqueur de la ligue des champions et demi-finaliste de la coupe du monde des clubs champions intercontinentaux, est un cran au-dessus de l'Asec. L'équipe égyptienne l'a démontré sur l'aire de jeu, au stade Félix Houphouet-Boigny où elle a fait déchanter l'équipe ivoirienne. Le coach Jose Manuel a mis en place une bonne tactique, bien appliquée par ses joueurs. Ce qui a gêné considérablement les poulains de Liewig. Lents dans la récupération et dans les relances, Koné Kouamatien capitaine, Ali Diarra, Désiré Magloire Kouamé et Labi Kassiaty Gildas ont tourné en rond sur eux-mêmes au milieu du terrain, compartiment dans lequel, ils ont été dominés par Mohamed Shawky, Anis Boujelbene, Mohamed Barakat et Amaral Dag, plus prompts sur les ballons. Privé de ballon et non alimenté, esseulé en attaque, le Ghanéen des mimos Iddrisu Nafiu a été obligé de revenir chercher le ballon au centre. Se retrouvant à la fois dans le rôle de meneur, passeur et attaquant de pointe. Toute chose qui a désorganisé les offensives ivoiriennes. En défense, Ahmed Hervé Diomandé, Adenon et Gooré da Costa ont montré des signes de fébrilité. Dégagements à l'emporte pièce, hésitations, mauvais placement et marquage ont été les péchés mignons des mimos. Car, c'est d'ailleurs au départ d'une mésentente entre le gardien et deux défenseurs, et d'un dégagement en catastrophe des défenseurs mimos que les Egyptiens ont ramené le ballon dans le camp ivoirien. Situation de jeu, à l'issue de laquelle, Flavio Amado et Abou Tréika, libres de tout marquage, ont combiné pour inscrire le but victorieux. Dion Sédé Marc, Serge Déblé et Mutiu Adégoké lancés dans le jeu en seconde mi-temps, par Patrick Liewig ont certes apporté de l'eau au moulin de la formation ivoirienne, mais manquant de percussion et d'opportunisme en attaque, ils ont flanché. L'Asec a joué la peur au ventre , a résumé un confrère. Nous n'avons pas été attentifs, disciplinés et concentrés. Nous leur avons donné l'opportunité du but , a déploré le coach de l'Asec, qui a reconnu de manière voilée les défaillances de son équipe, avouant ainsi l'impuissance de ses joueurs.



Alexis Kouahio

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