mardi 10 juillet 2007 par Le Nouveau Réveil

Ma petite expérience a montré que les premiers qui s'agitent autour de la compassion ne sont pas toujours les plus sains. Parfois c'est parmi ceux-là qu'on trouve les sorciers". Telle est la déclaration de Laurent Dona Fologo relayée hier par certains confrères. Le président du Conseil économique et social s'exprimait ainsi sur l'attentat manqué du 29 juin dernier qui a visé le premier ministre Guillaume Soro à l'aéroport de Bouaké. Le président du Rassemblement pour la paix (RPP) avait certainement une idée derrière la tête. Et comme il a parlé d'expérience, nous avons de par notre expérience, revisité les déclarations après l'attentat manqué. La première déclaration officielle était celle des Forces nouvelles dont le communiqué était signé de Konaté Sidiki lui-même présent dans le Fokker 100 visé par l'attaque. Le gouvernement par la voix de son porte-parole Amadou Koné a par la suite fait une déclaration. A suivi celle du RDR signée par sa secrétaire générale Henriette Diabaté. La deuxième déclaration officielle télévisée après celle du gouvernement était celle de Laurent Gbagbo. Il avait, on se rappelle, fait savoir que le Premier ministre et lui-même avaient "des informations selon lesquelles les gens voulaient faire un coup" La réaction du G7, à l'instar de celle du président du PDCI Henri Konan Bédié, a été faite le 2 juillet. Quant au voyage sur Bouaké, pour aller dire "yako" au Premier ministre, Charles Blé Goudé a été le premier à l'effectuer. C'était le samedi 30 juin. Quant aux coups de fil reçus par Guillaume Soro, si on ignore qui était la première personne à l'avoir appelé, on sait de par la bouche du Premier ministre lui-même que c'est le général chef d'Etat major Philippe Mangou qui lui a passé le deuxième coup de fil de consolation. Alors à qui Laurent Dona Fologo faisait-il allusion ?
ASK

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