lundi 9 juillet 2007 par Nord-Sud

??Extrapolation'', ??déformation''. C'est en ces termes que l'entourage du chef d'état-major des armées, Philippe Mangou qualifie les commentaires faits par une partie de la presse nationale du communiqué de presse du Bureau d'informations et de presse des armées (Bipa) suite à la visite du Chef d'état-major des Fanci à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny. C'était le vendredi 6 juillet dernier. Le général Mangou n'a jamais dit qu'il fallait chasser les forces impartiales, Licorne et ONUCI de l'aéroport dans 48h. Il n'a jamais été question de cela, révèle ce proche. Et de poursuivre que le Cema s'est inquiété de la présence d'un Milan (Missile d'infanterie léger antichar) positionné par l'armée française, du côté est de l'aéroport. Une position jugée dangereuse parce que n'importe quel tir effectué (même par accident) de cette position serait fatal pour tous les aéronefs de ce périmètre aéroportuaire. Il leur a dit qu'à partir de lundi (aujourd'hui 9 juillet), des fusiliers commandos de l'air (Fuscoa) et des gendarmes ivoiriens allaient assurer la garde de cette position. Les soldats français ont soutenu que ce n'est pas tous les jours qu'ils viennent à cet endroit avec le Milan. Selon leurs explications, chaque équipe désignée pour assurer la garde vient avec son matériel. Et le groupe qui était présent ce jour-là avait un missile Milan dans sa dotation. Cette arme a été jugée peu idéale pour un aéroport civil et la quiétude des uns et des autres. Pour ce qui concerne la sécurité du radar installé juste après la brigade de gendarmerie, le général Mangou a fait remarquer aux Français que leur présence à cet endroit n'entrait pas dans le cadre de leur mission, d'où la nécessité de changer leur position. En définitive, à en croire, notre source, il est question de repositionner les forces sur le site aéroportuaire. Et non du départ des forces impartiales. Les conclusions des réunions tripartites nous situeront davantage. Coulibaly Brahima

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