ls sont trois. Tous membres, à des degrés divers, des Forces armées des Forces Nouvelles. Ils ont été arrêtés et déférés depuis le vendredi 29 juin dernier à la prison civile de Bouaké. En attendant leur comparution devant le juge, ils sont suspectés d'activités terroristes, d'assassinats et de complicité d'assassinat, de destructions de biens publics etc Le cerveau du groupe se nomme Issa Koné. C'est un agent des Renseignements en service à l'Etat-major des FAFN. Il est jugé très proche du Sergent chef Ibrahima Coulibaly alias I.B., en rupture ban avec les Forces Nouvelles depuis 2004. Issa Koné avait été mêlé à l'attaque des 20 et 21 juin 2004, mais avait bénéficié d'une mesure de clémence : Nous pensions qu'il s'était assagi. Mais, on s'est trompé sur son compte. Le jour même de l'attentat, il a braqué au nez et à la barbe des éléments de l'ONUCI un véhicule 4x4 transportant des éléments du Centre de commandement intégré en mission dans notre zone. C'est à bord de ce véhicule qu'il a opéré. L'ONUCI n'a rien fait pour l'en empêcher , informe une source proche de l'enquête. Le second suspect arrêté se nomme Séwédé et est en service à la troisième Région militaire communément appelée le camp du 3e Bataillon considérée comme un camp à problème à Bouaké. Le dernier suspect dont l'identité ne nous a pas été révélée est le chef de poste du barrage situé à proximité de l'aéroport : Nous considérons celui là comme un personnage clé. Quand, nous l'avons interrogé, il a affirmé avoir vu des hommes en cagoule se fondre dans la broussaille près de l'aéroport. A la question de savoir quelles dispositions ses hommes et lui ont pris pour parer à toute éventualité, il n'a pas été très convaincant. Il a indiqué avoir positionné ses hommes le long de la piste et c'est tout. Pour cela, nous l'avons mis aux arrêts., témoigne des sources introduites. Malgré l'arrestation de ces trois suspects qui ont, selon nos sources, fait des révélations, les auteurs du crime, ceux là mêmes qui ont tiré les roquettes sont toujours en cavale. Toutefois, du côté de la Direction générale de la police et de la gendarmerie et de l'Etat major, l'on est serein pour dire que tôt ou tard , ces terroristes qui tiré sur l'avion du Premier ministre seront arrêtés.
K.Kara