lundi 9 juillet 2007 par Le Patriote

Je suis éducateur spécialisé au Tribunal des grandes instances d'Evry détaché auprès de la Fondation d'Auteuil. J'ai été sollicité par notre président, Hervé Porquet compte tenu de nos relations au moment où nous étions athlètes. Il m'a demandé si je pouvais me chargé des relations internationales et de communication. Je n'y ai vu aucun inconvénient. Vu la lourde tache qu'il a à effectuer ici, il avait besoin de notre soutien. Depuis qu'il m'a confié cette mission, j'ai pris attache avec quelques ligues, associations et clubs là-bas en Europe où je suis en train de faire de la prospection.

En quoi consiste votre mission réellement ?
Ma mission consiste à aider le président Porquet à restructurer la fédération, à élargir nos relations sur le plan international et en dernier ressort à aider les athlètes ivoiriens qui ont la possibilité d'aller à l'étranger. C'est en quelque sorte un travail d'accompagnement, de soutien et de relationnel avec le monde international.

Si Comara devait jeter un regard rétrospectif sur l'athlétisme ivoirien, que doit-on retenir ?
Je prendrai l'époque actuelle si je dois faire un choix. On a un président qui est en train de restructurer une fédération, donner la place de chacun dans son action de développement de la discipline. Il responsabilise tout le monde pour pouvoir atteindre les objectifs fixés. Ce sont entre autres, les raisons qui m'ont poussé à le soutenir et je suis venu en Côte d'Ivoire pour lui dire de vive voix encore qu'il peut compter sur moi. A l'époque, on n'avait pas une fédération structurée. On vivait une gestion sélective. Dans un groupe d'athlètes, on prenait les plus forts et les moins bons étaient délaissés. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Nous assistons à une formation continue des meilleurs athlètes et des moins bons. Car ces derniers peuvent réussir de belles performances, s'ils sont suivis. Et c'est ce que fait aujourd'hui le bureau fédéral dirigé par le président Porquet. D'ailleurs, il le faisait quand il avait créé son club, l'Olympic Athletic Club (OCA). Il donnait la chance à tout le monde. Et aujourd'hui, la Côte d'Ivoire peut se réjouir d'avoir de bons athlètes sortis de l'OAC. Je peux citer Irié Bi Tra et Catherine Johnson. Ce sont des éléments qui doivent être pris en compte avant de juger quelqu'un. On ne doit pas juger quelqu'un par ses faiblesses et ses défauts, mais plutôt par ses actes.

Un paradoxe est-on tenté de dire. Pendant que vous vantez les mérites du bureau fédéral, un nombre de présidents de clubs et de ligues fustige effectivement cette gestion fédérale.
C'est normal. On ne peut pas faire l'unanimité autour de soi. Nous avons deux générations qui se font face. L'ancienne génération et la génération actuelle. La génération actuelle est en train de donner un certain blason, une image à l'athlétisme ivoirien. Ce qui n'était pas le cas par le passé. Donc ceux qui étaient là avant se disent que ce n'est pas celui-ci ou celui-là qui doit nous dire ce qu'on aurait du faire par le passé. Et pourtant, ces personnes devraient avoir le devoir de soutenir le président Porquet par leurs conseils. Malheureusement, on se rend compte qu'ils se battent pour leur intérêt personnel. Ils doivent savoir que nous sommes tous à la disposition des athlètes et seul leur avenir doit nous guider dans tous les actes qu'on a à poser. Je pense personnellement que ces personnes qui crient sur tous les toits sont de mauvaise foi. S'ils sont incapables d'aider ceux qui travaillent, qu'ils ne mettent pas des bâtons dans leurs roues. En se manifestant de cette manière, ils n'aident pas les athlètes. S'il y a des personnes qui ont été élues démocratiquement, il faut les soutenir.

Pour revenir à votre mission à la fédération, a quoi peut-on s'attendre ?
J'ai pris des contacts qui doivent aboutir à des partenariats. Nous pensons que la fédération a besoin de partenaires pour évoluer. Nous sommes à la recherche de ces partenaires que nous nous engagerons à développer. Nous avons avec nous déjà, le SCA 2000 d'Evry. Je repars bientôt pour renouer le contact avec nos partenaires et leur fournir les preuves du travail fait par la fédération ici en Côte d'Ivoire.

Quels sont les grands axes de ces partenariats ?
C'est de permettre aux athlètes ivoiriens d'aller se performer dans des clubs plus structurés. Avoir du matériel pour la fédération et participer à des stages de formation aussi bien pour les athlètes, les encadreurs et le personnel fédéral.

Vous avez pu voir les athlètes ivoiriens avant les Jeux Africains. Pensez-vous qu'on peut être optimiste ?
Vu les résultats du dernier tournoi au Bénin, je suis confiant que nous aurons des médailles. Nous avons de très bons athlètes capables de belles performances.


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