lundi 9 juillet 2007 par Notre Voie

Suite à l'attentat du 29 juin dernier dans lequel ses collaborateurs ont péri et qui a failli coûter la vie au Premier ministre, Dano Djédjé, le ministre de la Réconciliation nationale et des Relations avec les Institutions, est allé exprimer sa compassion et ses condoléances au chef du gouvernement, vendredi dernier, à sa résidence de Bouaké. Celui-ci étant absent, c'est le secrétaire général des Forces Nouvelles, Konaté Sidiki qui a reçu le ministre Dano Djédjé et la délégation qui l'accompagnait. D'une voix émotive, l'hôte du jour a dit tout le soutien de son département et de la délégation. Le processus de réconciliation nationale est parsemé d'obstacles ; le chemin est rocailleux. Le Premier ministre a failli perdre la vie. Dieu n'a pas voulu. Rendons-lui gloire. La Côte d'Ivoire a soif de paix. Personne n'a le droit d'assassiner la paix, nous remercions le premier ministre pour son courage sa sagesse son sens du devoir et son engagement total dans la voie de sortie de crise telle que définie par l'accord de Ouagadougou?, a indiqué Dano Djédjé. Dans cette difficile épreuve que traverse le chef du gouvernement, il a dit toute la fierté qu'il éprouve pour lui pour son sens du devoir. A ses hôtes du jour, le ministre Konaté Sidiki dira que le Premier ministre est debout et qu'il est au travail. Mais, au-delà de la République, le Premier ministre a vu en Laurent Gbagbo un grand frère, un humain s'enquérir de son état physique et moral, mais aussi de ceux de ses collaborateurs. C'est un grand témoignage d'affection du président de la République?, reconnaît-il.

L'accord politique de Ouagadougou étant un credo, un leitmotiv pour les partisans de la paix, c'est dans cette optique, a-t-il rappelé, que le Premier ministre se rendait à Bouaké pour installer les magistrats lorsqu'il a été victime d'un attentat perpétré par les ennemis de la paix. Pour démontrer aux yeux de la communauté nationale et internationale leur réelle volonté et leur détermination à mettre fin à la guerre, le ministre Konaté Sidiki a tenu à rassurer que les armes seront brûlées à Bouaké devant la nation entière et des chefs d'Etat que le Premier ministre invitera pour l'occasion. Tout en assurant le ministre Dano Djédjé du soutien des Forces Nouvelles partout où il aura besoin d'elles, il a dit que les populations de Man, Touba, Odiénné et bien d'autres villes sont impatientes d'accueillir la caravane de la jeunesse pour la réconciliation et la paix. A son arrivée à Bouaké, le ministre de la Réconciliation nationale et des Relations avec les Institutions a été accueilli au Secrétariat général des Forces Nouvelles par Cissé Sindou, directeur de cabinet de Guillaume Soro. Selon ce dernier, rien ne pourra entraver le processus de paix et tous les engagements pris seront respectés. Outre les membres de son cabinet, la délégation qui accompagnait le ministre Dano Djédjé comprenait les jeunesses du PIT, du FPI, de l'UDCY, la Fédération nationale des victimes de guerre, la Sorbonne,le CNLB, les parlements et agoras, le GPP, la Voix du Nord, l'UJP-Wê, la CONARECI, Koné Largaton, Gnissi Dominique et Honoré Gbélé.

Avant de quitter la capitale de la Vallée du Bandama, le ministre Dano Djédjé a rendu visite au Roi de Bouaké, Nanan Kouakou N'Guessan. Victime d'un cambriolage début juillet. Sa Majesté a reçu le réconfort moral et matériel du président Laurent Gbagbo dont le ministre de la Réconciliation nationale et des Relations avec les Institutions était le messager.

Vincent Deh (envoyé spécial à Bouaké)

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