lundi 9 juillet 2007 par Notre Voie

Le syndrome de la division vient de frapper durement la Fédération FPI de Yamoussoukro. Samedi dernier, une réunion organisée par des mécontents a prononcé la destitution de deux responsables locaux. Une vingtaine de secrétaires de section de la fédération FPI de Yamoussoukro a organisé, le samedi dernier, une Assemblée générale au QG de campagne du candidat Laurent Gbagbo sis au Quartier millionnaire de ladite ville. Le but, selon eux, était de trouver les voies et moyens pour la relance des activités de leur parti, le FPI, qui serait actuellement absent sur le terrain, d'après les constats de ces mêmes secrétaires de section. Pour eux, la direction départementale de campagne (DDC) et la Fédération sombrent dans un immobilisme sans nom qui risque de compromettre localement la victoire du président Laurent Gbagbo, à la prochaine présidentielle, au pied de la Basilique Notre Dame de la paix de Yamoussoukro. Si rien n'est fait, nous risquons d'obtenir un score très bas à l'élection présidentielle dans le département de Yamoussoukro. Ce qui peut empêcher la victoire de notre candidat au plan national , ont-ils dit.
Alors, au cours de cette Assemblée générale, ces secrétaires de section ont, tour à tour, formulé plusieurs griefs contre le Directeur départemental de campagne (DDC) du candidat Laurent Gbagbo à Yamoussoukro. Ils reprochent en effet à M. Jérôme Yao Koko de ne pas parcourir les différents villages pour marquer le terrain, de ne pas rendre non plus visite aux différentes sections et comités de base. Toujours selon leurs dires, la dernière visite du Directeur de campagne et du Fédéral FPI dans leurs bases remonte à 2001, date des dernières élections en Côte d'Ivoire. Ils ont poursuivi pour dire que M. Jérôme Yao Koko, le DDC, serait à la base des dissensions locales au sein du parti pour avoir nommé des secrétaires de section parallèles?. Situant le cadre de cette Assemblée générale qui s'est transformée en un véritable procès du DDC et du Fédéral FPI, M. Frédéric Houphouët, Fédéral de la JFPI de Yamoussoukro et membre de ce collectif de dissidents, a soutenu que ses autres camarades et lui ne reconnaîtront plus MM. Jérôme Koko Yao et Dakoury Beugré (le Fédéral) comme leurs responsables à Yamoussoukro. En conséquence, ils ont nommé M. Denis Kouakou, membre du collectif, comme celui qui devra conduire dorénavant les reines de la Fédération FPI de Yamoussoukro. Cette assemblée générale et sa décision risquent de faire davantage plus de mal que bien au FPI à Yamoussoukro. D'abord parce que, à la vérité, ces militants appelés ici dissidents ont été soutenus par de jeunes gens recrutés pour la circonstance parmi de jeunes mécaniciens et des élèves moyennant la somme de 5000 FCFA par personne. Sous nos yeux, à la fin de l'assemblée générale, le partage des sommes d'argent promis aux mercenaires? a failli se terminer dans la bagarre. En plus, selon des sources proches de la Fédération FPI, M. Denis Kouakou qui a été désigné pour évincer le Fédéral Beugré est notoirement traité de cheval de Troie du PDCI au sein du FPI. Enfin, les responsables des structures spécialisées du FPI ont boycotté cette Assemblée générale qu'ils considèrent comme un coup d'Etat local. Une attitude qui, de leur point de vue, n'honore pas le parti au pouvoir puisque contraire à ses idéaux.
Comme on le voit, l'assemblée du samedi dernier risque de n'avoir pour mérite que de diviser les cadres du FPI à Yamoussoukro. Le président Affi N'Guessan est ainsi interpellé.

Gervais Amany gervaisamony@yahoo.fr

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