lundi 9 juillet 2007 par Notre Voie

Les membres fondateurs de l'ONG Mohayer étaient récemment à l'honneur à Bocanda. Ils ont procédé, sur l'esplanade de la préfecture de ladite ville, à la cérémonie de présentation officielle de leur jeune structure. Le PCA de cette ONG, M. Brahima Kouakou, a eu à présenter dans les grandes lignes sa structure, son mode de fonctionnement, ses instances, les objectifs visés (en matière d'éducation et de culture), ses moyens d'action. Il a surtout fait ce constat : Le département de Bocanda, naguère prospère parce que faisant partie de l'ancienne boucle du cacao, s'est dégradé avec le déplacement de cette boucle vers l'Ouest de la Côte d'Ivoire. Cette situation a entraîné un exode massif de nos populations vers d'autres cieux, la disparition des grands commerces, des établissements financiers, et j'en passe. En un mot, à Bocanda, la vie sociale et économique est devenue quasi inexistante. Cette précarité est due au fait que Bocanda n'a pas su tirer profit de ses activités économiques d'alors pour s'assurer un développement harmonieux et durable?. Avant des poursuivre : Les grands axes de communication de l'ONG sont l'alphabétisation (assurer aux jeunes et aux adultes un accès équitable aux programmes d'éducation de base et à des programmes ayant pour objet l'acquisition de connaissances, ainsi que de compétences nécessaires dans la vie courante : lecture, écriture, calcul), la valorisation du patrimoine culture (contribuer à faire de Bocanda une destination touristique reconnue pour ses sources culturelles, traditionnelles et artistiques (musique, danses, art et design vestiges) pour en faire un pôle économique), la communication et la promotion de l'accès à l'information (offrir la possibilité aux élèves, personnels de l'éducation et aux populations, en général, d'avoir accès à l'information en temps réel, les instruire sur les problèmes de santé, d'hygiène publique, des NTIC, etc.), la protection et l'éducation de la petite enfance (assurer de larges possibilités d'apprentissage à chacun à partir de la petite enfance (de 2 à 6 ans) pour permettre un bon départ dans la vie, avoir une base solide pour l'apprentissage)?. En gros, tous les pans du développement de la ville de Bocanda sont pris en compte par cette ONG apolitique qui s'est fixé comme défi de faire de la ville un pôle d'attraction, touristique, de référence. Ainsi c'est la politique et les stratégies à mettre en place pour contribuer au réveil de Bocanda en proie à une crise sociale, économique et culturelle si profonde qui ont ainsi été exposées par M. Kouakou.
Les autorités administratives (les chefs de service), politiques (les élus de Bocanda, Dimbokro, M'Bahiakro, Daoukro et Ouellé), les chefs coutumiers, les élèves ont répondu nombreux à cet événement, personne ne voulant se le faire conter. La manifestation a donc dépassé les espérances des initiateurs de la rencontre. Outre le PCA, le patron de la cérémonie, M. Diakité Sidiki, préfet de Bocanda ; le parrain, M. Yves-Marie Koissy, président du conseil général ; le président, M. Essis Kouamé, le maire de la ville, ont pris la parole au cours de la cérémonie d'allocutions pour saluer l'initiative. Débutée à 8h30, la cérémonie s'est achevée à 14h30 à la résidence du préfet par un cocktail offert par ce dernier aux officiels.




Marcellin Boguy

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