lundi 9 juillet 2007 par Notre Voie

Le groupe d'Adzopé de la section Côte d'Ivoire de Amnesty international a décidé depuis un certain temps de mener des actions significatives qui tendent à sensibiliser et à instruire davantage les populations sur tout ce qui touche aux droits de l'homme. Aussi, a-t-il organisé, le samedi 30 juin dernier, à l'occasion d'un dîner-gala, une conférence publique sur le thème : Le droit économique socio-culturel?. C'est la maison de la culture qui a abrité la rencontre. Le conférencier n'était autre que Gbané Bakary, chargé des droits économiques socio-culturels et coordinateur Afrique pour l'éducation aux droits humains.
D'entrée, il a défini les droits économiques socio-culturels comme étant des droits fondamentaux qui touchent à tous les secteurs de la vie de l'homme. Ce sont, entre autres, la vie, la santé, le travail, la liberté, l'information, le logement, etc. La violation de ces droits est au coeur de la quasi-totalité des problèmes du monde actuel?, a indiqué Gbané Bakary. Qui en veut pour preuve, la montée de la violence sous toutes ses formes dans le monde, la pauvreté grandissante, les inégalités économiques, les trafics d'êtres humains et le non respect de la loi. Ajouté à tout ceci, les guerres et autres conflits qui contribuent à détruire le monde. C'est pourquoi, développant son thème, le conférencier s'est appuyé sur 5 axes majeurs. A savoir, les droits économiques socio-culturels, la responsabilité de l'Etat, l'attitude des entreprises par rapport aux droits économiques socio-culturels, l'état des lieux au plan international et les actions à entreprendre par Amnesty international pour que les droits économiques socio-culturels puissent être utiles dans la société. Pour ce faire, le conférencier a annoncé qu'à partir de l'année prochaine, Amnesty international entreprendra une vaste campagne de sensibilisation pour lutter contre la pauvreté et faciliter l'accès à un logement décent. Punir tous les responsables nationaux et internationaux des violations des droits humains qui entretiennent la pauvreté, obtenir un accès égal aux droits et permettre aux pauvres et aux marginaux de lutter contre la pauvreté. Ce sont, entre autres, les objectifs que nous visons?, a expliqué Gbané Bakary. Aux préoccupations des uns et des autres, le conférencier a apporté des réponses satisfaisantes. Quant au Dr. Désiré Eboï, président local de Amnesty international, il s'est félicité du bon déroulement de la séance qui, selon lui, tend à mettre les populations au même niveau d'information. Le groupe d'Adzopé de Amnesty international est créé en 2005 et couvre les deux départements d'Adzopé et d'Akoupé. Au nombre des activités déjà entreprises, on compte des séances de formation à l'intention de ses membres, des conférences publiques, des dîners-galas et des causeries-débats.





Patrice Tapé patricetape@yahoo.fr

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