vendredi 6 juillet 2007 par 24 Heures

Détenus dans un endroit tenu top-secret, les trois individus interpellés du commando de la mort qui a attenté à la vie du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, le vendredi dernier à l'aéroport de Bouaké, subissent en ce moment un interrogatoire très serré. Le chef d'état-major Soumaïla Backayoko, le directeur de la gendarmerie, Tuo Fozié, et le chef des Renseignements généraux, le Commandant Ouattara, veulent surtout éviter toute fuite d'informations.

Nous savons qui a fait le coup.
Nous détenons des éléments .
Le secrétaire général des Forces Nouvelles est sûr de son affaire.
Même s'il n'ose pas encore s'avancer dans les révélations.
Et cette certitude, il la doit à l'audition des trois éléments du commando tragique arrêtés le jour de l'attaque de son avion.
Surtout que le chef d'état-major le Général Soumaïla Bakayoko, le directeur général de la gendarmerie et de la police, Tuo Fozié, et le chef des Renseignements généraux de l'ex-rébellion, commis à cette tâche, opèrent avec le plus grand sérieux et dans la stricte confidentialité.
En effet, pour éviter toute fuite d'informations, le Premier ministre Guillaume Soro a voulu d'une équipe très restreinte pour interroger ceux qui ont été arrêtés le jour de l'attaque dans le village de Konankankro, non loin de l'aéroport de Bouaké, au cours du ratissage effectué par les FN.
Alors qu'ils tentaient de se retirer de la zone de leur forfait.
Et depuis, l'équipe mise en place a tellement verrouillé son travail qu'il est impossible d'avoir l'échos des interrogatoires même avec le cabinet militaire de Guillaume Soro dirigé pourtant par l'intègre Général Michel Gueu à qui le Premier ministre voue une confiance inouïe.
Encore moins avec les chefs de guerre.
Par ailleurs, des habitants de la ville de Bouaké sont surpris d'apprendre l'arrestation et l'interrogation de 3 éléments qui ont participé à l'attentat perpétré contre le Fokker 100 présidentiel transportant Guillaume Soro.
Comme on le constate, la confidentialité est le maître-mot de l'équipe guidée par le Général Soumaïla Bakayoko.
Seul le patron des Forces Nouvelles, est quotidiennement mis au parfum des résultats de l'interrogatoire.
Des éléments jalousement gardés que le Premier ministre compte mettre à la disposition des enquêteurs internationaux qu'il réclame.
Pour la manifestation de la vérité sur son attentat .
En tout cas, pour l'heure, les seuls dédouanés de cette affaire sont les chefs de guerre.
Puisque Soro lui-même a affirmé qu'aucun des chefs militaires n'est impliqué .
La trouille, on l'imagine, gagne donc les commanditaires du complot eu égard à l'acceptation de la France, du Burkina Faso et bien d'autre pays de participer à l'enquête internationale.


L.O.


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