"La retraite en Côte d`Ivoire", c`est le thème débattu hier, au cours d`un déjeuner, organisé par l`Association ivoirienne des Diplômés des Etudes supérieures de la Sécurité sociale (AIDESS). C`était à l`espace CRAAE-UEMOA au Plateau. Il ressort de la définition du Professeur Dédi Sery, sociologue et conférencier principal de cette rencontre que la retraite est un temps social, une transition biologique au cours de laquelle un individu se retire de son service employeur. Cependant, bon nombre de personnes retraitées en Côte d`Ivoire perçoivent mal cette situation à cause des nombreuses difficultés qu`elles vivent. Ils trouvent que c`est un cauchemar. Une étude menée par ses soins fait état de ce que, 98% des retraités ont élu domicile en zone urbaine. Ils n`osent pas aller s`installer chez eux au village pour diverses raisons. 52% d`entres eux déclarent ne pas aller au village parce qu`ils n`ont aucune réalisation matérielle ou symbolique au village. Face à cette situation précaire des retraités, l`Association ivoirienne des Diplômés des Etudes supérieures de la Sécurité sociale (AIDESS) que dirige M. Adou Kouao Antoine, plaide pour la mise en pratique des propositions faites au gouvernement. Il s`agit entre autres, du renforcement et le relèvement de la pension de retraite, de la protection sanitaire du retraité. Parce qu`elle n`a pas évoluée par rapport au niveau de la vie. Parce que, indique M. Adou, le fonctionnaire lorsqu`il travaille, il a les moyens pour vivre. Mais, à la retraite, il se voit obliger de tendre la main. Il y a une véritable rupture. Alors que les assurances prennent difficilement en compte les personnes à la retraite. C`est pourquoi, nous demandons que l`Etat aille vite, en essayant de créer des espaces de rencontre pour ceux-là.
J. A.
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