vendredi 6 juillet 2007 par Le Temps

La Fédération ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises (FIPME) veut tuer? le VIH/SIDA. Un plan de lutte vient d'être adopter. 363 millions de FCFA, c'est le financement que la Fédération ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises (FIPME) entend mobiliser pour réduire l'impact du VIH/SIDA et la tuberculose dans les entreprises. C'est la principale décision arrêtée mercredi à l'issue de l'atelier organiser à cet effet. In effet, le Bureau international du Travail (BIT) dans son rapport annuelle estime que 90% des 40 millions de personnes infectées dans le monde par le VIH/SIDA sont des travailleurs appartenant à la tranche d'âge productive et la plus féconde (15-45 ans). Ce chiffre est le même en Côte d'Ivoire. Les chefs d'entreprises ivoiriennes selon M. Daniel Brechat, le patron de la Fédération ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises (FIPME) ne sont pas encore activement impliquées dans la lutte. C'est fort donc de cette situation que La Fédération ivoirienne de Petites et Moyennes Entreprises (FIPME) a décidé de tirer sur la sonnette d'alarme. Il s'agit en élaborant ce plan, de réduire le taux de contamination et les Infections sexuellement Transmissibles (IST) des salariés des Petites et Moyennes Entreprises et l'accès aux médicaments anti retro-viraux. Six axes actions majeures sont prévus pour atteindre ces principaux objectifs. Ce sont entre autres, la diffusion des connaissances et des pratiques pour le changement des comportements, la promotion des capacités de coordination de suivi évaluation, la promotion de la prise en charge globale (médicale, soins et soutien) pour les travailleurs et leurs familles, l'orientation des travailleurs ainsi que leurs familles vers les centres de dépistage et l'installation des comités de lutte dans toutes 4000 entreprises que comptent le pays. Toutes ces actions, selon Dr Bléou, consultant au FIPME doivent permettre à 60% de salariés du secteur privé d'avoir un bon niveau de connaissance et 100% d'avoir accès aux centres de prises en charges au cas où ils sont victimes. Pour leur part, les représentants des ministres de la Lutte contre le VIH/SIDA et de l'Industrie et du Développement du secteur privé disent attendre beaucoup de cette bataille qui vient de s'engager.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr

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