vendredi 6 juillet 2007 par Nord-Sud

Guillaume Soro, le Premier ministre ivoirien sejourne dans la capitale burkinabé, depuis hier, dans la mi-journée.

C'est à bord d'un appareil de l'Etat burkinabé qu'il s'est rendu à Ouagadougou, à partir de l'aéroport de Bouaké, où il a été victime d'un attentat manqué le vendredi dernier. On peut aisément imaginer les raisons de cette visite. Un conseiller du Premier ministre confie: Vous savez, c'est le président du Faso qui est le facilitateur des accords de Ouaga, desquels est issu le Premier ministre actuel. Guillaume Soro est donc allé rendre compte de la situation relative à l'attentat afin que M. Blaise Compaoré puisse avoir sa version des faits et éventuellement lui donner des conseils . La veille de ce départ, le Premier ministre avait reçu à son domicile de Bouaké, le ministre des Affaires étrangères Djibril Bassolé qui avait laissé entendre : En tant que facilitateur du dialogue direct, le président Blaise Compaoré nous a dépêché, le ministre des affaires étrangères, son chef d'état-major particulier pour venir exprimer tout son soutien après les évènements du 29 juin. Bien sûr nous profiterons de ce séjour pour faire une évaluation technique de la situation d'ensemble de sécurité .La question sécuritaire du Premier ministre sera donc sur l'agenda de la rencontre.

En l'absence du Premier ministre, les ministres Dosso Moussa, et Konaté Sidiki ont continué de recevoir les délégations venues pour les condoléances, les compassions et encouragements au domicile du leader des Forces nouvelles. Il s'agit de délégations des couches socioprofessionnelles, les syndicats, les étudiants, les Ong nationales et celles du système des Nations unies et de la presse que nous avons vu défiler. Pour ce premier départ du Premier Ministre après l'attentat, les Forces Nouvelles ont pris de nouvelles mesures sécuritaires. Du domicile du Premier ministre jusqu'à l'aéroport, des éléments postés à tous les 100 mètres veillaient au grain.

A l'aéroport, les chefs militaires Wattao, Morou, Zakaria, Sherif étaient les têtes de file du dispositif sécuritaire.

Des véhicules occupés par des éléments fortement armés, des motos ont escorté le jet du tarmac jusqu'au décollage. Après le départ de l'aéronef, le commandant Wattao a plaisanté auprès du général Bakayoko: Mon général, c'est RAS ; l'avion est parti.





Allah Kouamé

Correspondant Régional

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