vendredi 6 juillet 2007 par Fraternité Matin

Monsieur le Directeur de publication
Suite à l'article paru sous la plume de Monsieur Landry Kohon dans votre édition en date du 04 juillet 2007, me présentant sous les traits d'un faux avocat, je viens par la présente exercer mon droit de réponse. J'ai régulièrement exercé la profession d'avocat à Dakar (Sénégal), puis au barreau de l'Essonne (France).
Rentré à Abidjan, j'ai effectué régulièrement les démarches propres à mon inscription au barreau de Côte d'Ivoire en tant qu'avocat anciennement inscrit à un barreau. Ces démarches ont abouti à l'arrêt n°66/04 du 5 février 2004 de la Cour suprême qui a ainsi décidé :
- "casse et annule l'arrêt n° 21 de l'assemblée générale de la cour d'appel d'Abidjan en date de 18 juillet 2000.
- Ordonne l'inscription de Niang Mame Abdou au tableau du barreau de Côte d'Ivoire ".
Durant toute cette période, bien qu'étant avocat, je ne me suis jamais présenté comme étant inscrit au barreau de Côte d'Ivoire. La convention qui me liait à Mlle Diallo Jeannette et sa société Camaci Trigone en fait foi. Cette convention a pris fin depuis courant 2002 ''pour convenance personnelle'', selon les propres termes de Mlle Diallo. Pendant toute cette période, les affaires de Mlle Diallo étaient domiciliées dans un cabinet d'avocat. Il est alors surprenant de lire que depuis lors Mlle Diallo ait mené une enquête qui aurait duré sept ans. Concernant ma prétendue localisation en zone rebelle, je précise que je réside bel et bien à Abidjan et depuis le début de la crise, je n'ai effectué aucun déplacement à l'intérieur de la Côte d'Ivoire au-delà de mon village d'origine de Diapé (département d'Adzopé). Que dans ces conditions je suis surpris de lire que la police criminelle serait à mes trousses. Rentré immédiatement en contact avec les services de la police, il m'a été signifié qu'il n'en était rien. Au total et en fin de ligne, ces allégations mensongères et diffamatoires sont le fait de personnes au bout du rouleau qui n'acceptent de la justice et du concours d'un homme de loi que le fait d'avoir gain de cause à tout prix nonobstant les lois et procédures en vigueur. Mlle Diallo Jeannette qui se révèle être un véritable ''maître chanteur'' et coutumière de ces faits, s'était déjà tristement illustrée en jetant l'opprobre sur d'autres personnes plus illustres (réf. ?il du Peuple incriminant un avocat du barreau de Côte d'Ivoire). Je vous prie et vous remercie de bien vouloir publier mon droit de réponse dans les mêmes conditions que l'article m'incriminant.

Maître Niang Mame Abdou
Avocat

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